CAE Femmes pilotes aux commandes

Judy Cameron a brisé des barrières en devenant la première femme diplômée du collège Selkirk, et elle ne faisait que commencer.

En 1978, elle est devenue la première femme à voler pour Air Canada. À l’âge de 23 ans, elle était seulement la deuxième femme à voler pour une compagnie aérienne commerciale canadienne. Plus tard, elle est devenue la première femme canadienne à occuper le poste de commandante du Boeing 767 et du Boeing 777.

En 2015, Judy Cameron a reçu le prix Elsie MacGill Northern Lights. Elle a pris sa retraite peu après, à la suite d’une carrière exemplaire de 37 ans à Air Canada.

En l’honneur de Judy Cameron, Air Canada a créé une bourse d’études dans le but d’aider la prochaine génération de femmes pilotes.

Copilote pour Seaboard Airlines de 1980 à 1981, Lynn Rippelmeyer est surtout connue comme la première femme à piloter le Boeing 747. Mais saviez-vous qu’en 1977, elle faisait également partie du premier équipage exclusivement féminin d’un vol régulier aux États-Unis? Lynn a commencé sa carrière dans l’aviation en tant qu’agente de bord chez TWA en 1972, mais devenir pilote était son objectif ultime! Cette pilote vedette a accompli de nombreux exploits au cours de sa carrière et a donc été honorée pour ses réalisations, ses uniformes étant exposés dans des musées tels que le Smithsonian.

En 2017, Shaesta est devenue la plus jeune femme à faire le tour du monde en solo dans un avion monomoteur, visitant cinq continents et 22 pays. Ce faisant, elle s’est donné pour mission d’in­spirer d’autres femmes à poursuivre des carrières dans le domaine des sci­ences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM). Et elle a réussi. Prenant un grand intérêt à inspirer la prochaine génération, Shaesta a fondé Dreams Soar, une organisation à but non lucratif qui met en œuvre des programmes de sensibilisation et finance des bourses d’études pour encourager les jeunes filles et les femmes à faire carrière dans l’aviation et le domaine des STIM.

Être le premier signifie souvent qu’il faut travailler fort pour surmonter les obstacles. Emily Howell Warner a été la première femme à devenir commandante d’une compagnie aérienne américaine. Warner a été copilote pour Frontier Airlines, un poste pour lequel l’ancienne instructrice de l’école de pilotage et mère célibataire a déployé beaucoup d’efforts. Warner est devenue pilote en 1973 après avoir vu nombre de ses élèves masculins de la Clinton Aviation Academy obtenir leur diplôme et décrocher facilement des emplois dans des compagnies aériennes commerciales. Lorsque Warner a été engagée en 1973, aucune autre femme ne travaillait comme pilote pour les grandes compagnies aériennes commerciales. Elle a remis en question le statu quo et a favorisé un changement mesurable. Cinq ans seulement après qu’elle a obtenu son premier emploi de pilote, il y avait environ 300 femmes pilotes professionnelles aux États-Unis.

Anny Divya n’a jamais laissé l’âge se mettre en travers de son rêve. Elle a terminé sa formation de pilote alors qu’elle n’avait que 19 ans, et a rapidement commencé sa carrière chez Air India. À 21 ans, elle s’est installée à Londres pour s’entraîner sur le Boeing 777, et en 2017, à 30 ans, elle est devenue la plus jeune femme à piloter ce type d’aéronef.

À seulement 19 ans, Zara Rutherford est devenue la plus jeune femme à faire le tour du monde seule en avion, bouclant la boucle d’un voyage record de cinq mois. Au cours de son aventure qui a établi un record mondial Guinness, Zara a parcouru 28 000 milles nautiques et a atterri dans 41 pays sur cinq continents. Rutherford n’a pas eu de modèle, car il y avait très peu de femmes dans l’aviation et l’ingénierie informatique lorsqu’elle était jeune. Sa mission est de changer cela.