CAE publie ses résultats du premier trimestre de l’exercice 2021

  • Produits des activités ordinaires de 550,5 millions $, en baisse de 33 % par rapport à 825,6 millions $ l’exercice précédent
  • Résultat opérationnel sectoriel(1) correspondant à une perte de 110,3 millions $ (2,1 millions $ avant les éléments particuliers(2)), comparativement à un gain de 113,3 millions $ avant les éléments particuliers pour l’exercice précédent
  • RPA d’un montant négatif de 0,42 $ (montant négatif de 0,11 $ avant les éléments particuliers(3)), comparativement à 0,24 $ avant les éléments particuliers pour l’exercice précédent
  • Flux de trésorerie disponibles(4) d’un montant négatif de 92,7 millions $, en hausse par rapport à un montant négatif de 102,1 millions $ pour l’exercice précédent
  • Prises de commandes(5) de 417,1 millions $, soit un ratio valeur comptable des commandes/ventes(5) de 0,76 et un carnet de commandes(5) de 8,6 milliards $
  • Annonce d’un programme de restructuration d’environ 100 millions $ qui générera des économies annuelles de 50 millions $
Montréal (Canada), le 12 août 2020 – (NYSE : CAE; TSX : CAE)
Entreprise Communiqué de presse

CAE publie aujourd’hui ses résultats et annonce des produits des activités ordinaires de 550,5 millions $ au premier trimestre de l’exercice 2021, par rapport à 825,6 millions $ au premier trimestre l’an dernier. Le résultat net attribuable aux détenteurs d’instruments de capitaux propres correspond à une perte de 110,6 millions $ (montant négatif de 0,42 $ par action) pour le premier trimestre, comparativement à un gain de 61,5 millions $ (0,23 $ par action) l’an dernier. Le résultat net avant les éléments particuliers(6) correspond à une perte de 30,3 millions $ (montant négatif de 0,11 $ par action) pour le premier trimestre de l’exercice 2021, par rapport à un gain de 63,2 millions $ (0,24 $ par action) l’an dernier.

Le résultat opérationnel sectoriel correspond à une perte de 110,3 millions $ au premier trimestre, comparativement à un bénéfice de 110,9 millions $ (13,4 % des produits des activités ordinaires) au premier trimestre de l’exercice précédent. Pour le premier trimestre de l’exercice 2021, le résultat opérationnel sectoriel avant les éléments particuliers correspond à une perte de 2,1 millions $, comparativement à un gain de 113,3 millions $ (13,7 % des produits des activités ordinaires) l’an dernier. Le carnet de commandes continue à être robuste à 8,6 milliards $. Les données financières sont exprimées en dollars canadiens, sauf indication contraire.

Sommaire des résultats consolidés

(montants en millions, sauf les marges opérationnelles

et les montants par action)

T1-2021

T1-2020

Écart en

Produits des activités ordinaires

550,5 $

825,6 $

(33) %

Résultat opérationnel sectoriel (ROS)

(110,3) $

110,9 $

(199) %

Marges opérationnelles

13,4 %

 

ROS avant les éléments particuliers

(2,1) $

113,3 $

(102) %

Marges opérationnelles avant les éléments particuliers

13,7 %

 

Résultat net

(110,0) $

63,0 $

(275) %

Résultat net attribuable aux détenteurs d’instruments de capitaux propres de la Société

(110,6) $

61,5 $

(280) %

Résultat de base et dilué par action (RPA)

(0,42) $

0,23 $

(283) %

Résultat net avant les éléments particuliers

(30,3) $

63,2 $

(148) %

Résultat par action avant les éléments particuliers

(0,11) $

0,24 $

(146) %

Prises de commandes

417,1 $

940,8 $

(56) %

Carnet de commandes total

8 550,9 $

9 362,2 $

(9) %

Pour l’exercice 2021, les éléments particuliers comprennent les coûts engagés relativement à la pandémie de COVID-19, essentiellement des pertes de valeur d’actifs non financiers et des montants à recevoir des clients de 108,2 millions $. Pour l’exercice 2020, les éléments particuliers comprennent l’incidence de l’intégration de la division Formation pour l’aviation d’affaires de Bombardier (BBAT), les coûts de réorganisation du secteur Défense et sécurité et la perte de valeur du goodwill du secteur Santé.

« La pandémie de COVID-19 nous a frappés de plein fouet au premier trimestre, avec une forte baisse de la demande et des perturbations majeures au niveau de nos activités mondiales », a déclaré Marc Parent, président et chef de la direction de CAE. « Cependant, dès le début de la pandémie, nous avons agi rapidement pour assurer la santé et la sécurité de nos employés et de nos clients en prenant d’importantes mesures pour protéger la situation financière de CAE et préserver ses liquidités. CAE a fait preuve d’agilité et de résilience, atténuant considérablement ses pertes et conservant une base financière solide au premier trimestre, dans les conditions les plus difficiles auxquelles l’entreprise a eu à faire face. Dans le secteur Civil, les fermetures temporaires obligatoires d’établissements et les restrictions de voyage ont représenté des défis considérables aussi bien pour nos clients que pour nous-mêmes. Nous avons également été obligés de suspendre temporairement la quasi-totalité des activités de fabrication à notre usine principale. Néanmoins, nous avons quand même livré deux simulateurs au cours du trimestre et notre réseau de formation a été utilisé en moyenne à 33 % de sa capacité. Plus de la moitié de notre réseau mondial de formation ayant fermé ou fonctionné à un rythme réduit, le taux d’utilisation a atteint un creux de l’ordre de 20 % au cours du trimestre. Depuis lors, nous avons vu le taux d’utilisation des centres de formation augmenter à plus de 40 %, avec la réouverture de nos établissements et la reprise des activités de formation essentielles des équipages de vol. Dans les secteurs Défense et Santé, la pandémie a également provoqué d’importantes perturbations qui ont freiné la demande des clients et entravé notre capacité à exécuter les commandes. »

Marc Parent, à propos des perspectives de CAE, a déclaré : « Le pire des impacts de la pandémie sur CAE pourrait bien être derrière nous; cependant, le rythme de la reprise ne sera probablement pas linéaire ou rapide, et il sera très certainement dicté par la vitesse à laquelle les restrictions de voyage et les mesures de quarantaine pourront être levées en toute sécurité et la reprise de l’activité économique. Nous continuons de croire que l’exercice sera scindé en deux : le premier semestre sera sans aucun doute caractérisé par une baisse de la demande et par des perturbations, alors que le second semestre pourrait afficher une inflexion plus positive. Ainsi, nous continuons à nous attendre à ce que les flux de trésorerie disponibles deviennent positifs au second semestre de l’exercice. »

En ce qui a trait au réalignement stratégique de CAE pour un monde post-COVID-19, M. Parent a poursuivi en ces termes : « Nous avons une culture d’innovation profondément enracinée et une capacité avérée à nous adapter rapidement aux conditions dynamiques du marché. Dans le secteur Santé, par exemple, nous avons rapidement mis en œuvre toutes nos capacités techniques en réponse à la crise et nous étudions maintenant de nouvelles occasions d’affaires à l’échelle mondiale pour la conception, la fabrication et la vente de respirateurs qui permettront de sauver des vies. Les temps difficiles exigent une nouvelle réflexion et, dans l’ensemble de nos marchés, nous avons adapté nos offres en introduisant de nouvelles façons d’exploiter les technologies de réalité virtuelle et d’apprentissage à distance pour répondre aux besoins essentiels de nos clients. Nous prenons actuellement des mesures à l’échelle de l’entreprise pour renforcer davantage CAE pendant que nos marchés finaux se redressent. CAE a toujours été une entreprise agile et hautement technologique et, aujourd’hui plus que jamais, nous nous tournons vers l’avenir et découvrons de nouvelles façons d’accélérer la transformation à long terme de la façon dont nous exerçons nos activités. Nous appliquons des technologies numériques immersives pour différencier davantage nos solutions et répondre à un éventail toujours plus large des besoins les plus critiques de nos clients. Nous tirons également parti de la technologie pour améliorer l’expérience client et faire de plus importants gains d’efficacité opérationnelle. Ainsi, afin de nous adapter au niveau actuel et prévu de la demande pour nos produits et services et de permettre des économies annuelles récurrentes d’environ 50 millions $ à partir du prochain exercice, nous avons annoncé un programme de restructuration d’environ 100 millions $ qui sera réalisé au cours des 12 prochains mois. Notre programme de restructuration comprend l’introduction et l’accélération de nouveaux processus numériques améliorés et l’optimisation des actifs de CAE et de sa présence à l’échelle mondiale. Nous gérons efficacement les facteurs que nous pouvons contrôler dans ce contexte sans précédent tout en gardant un œil tourné vers l’avenir, et j’estime qu’en définitive, nous en sortirons plus forts. »

Annonce d’un programme de restructuration après la clôture du trimestre qui permettra de générer des économies annuelles de 50 millions $

Après la clôture du premier trimestre, CAE a annoncé qu’elle adopterait des mesures supplémentaires afin de mieux desservir le marché en optimisant ses actifs et sa présence à l’échelle mondiale, en adaptant son effectif mondial et en ajustant ses activités en fonction de la baisse attendue de la demande pour certains produits et services. Ces mesures comprennent également l’introduction et l’accélération de nouveaux processus numériques améliorés.

Dans la foulée de ces mesures, CAE prévoit comptabiliser des coûts de restructuration d’environ 100 millions $ au cours des 12 prochains mois, essentiellement des frais immobiliers, des relocalisations d’actifs et d’autres coûts directement liés à l’optimisation de sa présence, de même que des indemnités de cessation d’emploi.

Collectivement, ces mesures devraient permettre à CAE d’émerger de cette période en position de force, et la Société prévoit pleinement réaliser des réductions de coûts d’environ 50 millions $ par année à compter de l’exercice 2022.

Solutions de formation pour l’aviation civile (Civil)

La pandémie de COVID-19 a continué à se répercuter sur les produits des activités ordinaires tirés de la formation du secteur Civil au cours du trimestre, avec un taux d’utilisation de la formation nettement plus faible qu’à l’habitude en raison de la baisse de la demande des clients et des restrictions gouvernementales, notamment les interdictions de voyage, les restrictions frontalières, les protocoles de fermeture et les mesures de confinement, qui nous ont contraints à des fermetures temporaires et ont perturbé les activités du secteur Civil partout dans le monde. Au plus fort de la crise au premier trimestre de l’exercice 2021, plus de la moitié des centres de formation du secteur Civil dans le monde avaient complètement suspendu leurs activités ou fonctionnaient à un rythme considérablement réduit. En raison de ces conditions extrêmes, le taux d’utilisation des centres de formation a oscillé juste un peu au-dessus de 20 % et a atteint en moyenne 33 % pour le trimestre. À la fin de juin 2020, tous les centres de formation précédemment fermés avaient repris leurs activités, mais plusieurs emplacements fonctionnaient toujours à un rythme réduit. Outre les perturbations de son réseau de centres de formation, le secteur Civil a également dû suspendre la fabrication de produits de simulation à son usine principale.

Les produits des activités ordinaires du secteur Civil se sont chiffrés à 248,0 millions $ au premier trimestre, en baisse de 48 % par rapport à ceux du même trimestre l’an dernier. Son résultat opérationnel sectoriel correspond à une perte de 97,9 millions $, par rapport à un gain de 98,6 millions $ (20,6 % des produits des activités ordinaires) au premier trimestre l’an dernier. Pour le premier trimestre, le résultat opérationnel sectoriel avant les éléments particuliers du secteur Civil correspond à une perte de 16,2 millions $, en baisse de 116 % par rapport à celle du premier trimestre l’an dernier. Au cours du trimestre, le secteur Civil a livré deux simulateurs de vol (FFS)(7) à des clients et le taux d’utilisation(8) de ses centres de formation s’est établi à 33 %. Le taux d’utilisation moyen s’est établi à 41 % en juin et se situe toujours à environ 40 %.

Au cours du trimestre, le secteur Civil a signé des contrats pour des solutions de formation d’une valeur de 193,5 millions $, y compris un contrat portant sur la fourniture d’un FFS Airbus A320 à China Express, une entente de formation d’une durée de quatre ans avec Alitalia, une entente d’une durée de cinq ans avec Boeing pour soutenir son programme de formation initiale au vol des pilotes, une entente de formation d’une durée de cinq ans avec WAMOS Air, une entente de formation d’une durée de cinq ans avec SC Aviation, notre partenaire de longue date dans le secteur de l’aviation d’affaires, ainsi qu’une entente de formation d’une durée de deux ans dans le domaine de l’aviation d’affaires avec Air Hamburg. Nous avons également introduit de nouveaux services virtuels pour soutenir nos clients à la suite des restrictions frontalières découlant de la pandémie de COVID-19, notamment en offrant un soutien à distance pour l’installation, l’acceptation et la certification des FFS, en obtenant l’approbation de la FAA et d’autres organismes de réglementation du secteur de l’aviation civile pour la formation virtuelle dans certains de nos organismes de formation au pilotage, et en développant des solutions délocalisées du poste de l’instructeur pour les interactions en direct avec les instructeurs pendant les séances de formation. De plus, pour témoigner de notre innovation numérique, nous avons par ailleurs lancé des cours en ligne avec instructeur pour la formation à la maintenance ainsi que CAE Airside, une nouvelle plateforme numérique offrant des ressources en matière de formation et de carrière pour les pilotes cloués au sol en raison de la pandémie de COVID-19. Cette plateforme présente des outils et des articles sur les principaux sujets d’intérêt des pilotes, établis à la suite de sondages effectués auprès de milliers de pilotes à l’échelle mondiale durant la pandémie (https://www.airside.aero/).

Le ratio valeur comptable des commandes/ventes s’est établi à 0,78 pour le trimestre et à 1,02 pour les 12 derniers mois. Le carnet de commandes du secteur Civil totalisait 4,5 milliards $ à la fin du trimestre.

Sommaire des résultats – Solutions de formation pour l’aviation civile

(en millions, sauf les marges opérationnelles, les unités NES, les
FFS déployés
et les FFS livrés)

T1-2021

T1-2020

Écart en %

Produits des activités ordinaires

248,0 $

477,6 $

(48) %

Résultat opérationnel sectoriel

(97,9) $

98,6 $

(199) %

Marges opérationnelles

– %

20,6 %

 

ROS avant les éléments particuliers

(16,2) $

101,0 $

(116) %

Marges opérationnelles avant les éléments particuliers

– %

21,1 %

 

Prises de commandes

193,5 $

693,8 $

(72) %

Carnet de commandes total

4 541,1 $

5 090,3 $

(11) %

Unités NES(9)

246

242

2 %

FFS déployés dans le réseau de CAE(7)

304

294

3 %

FFS livrés

2

5

(60) %

Défense et sécurité (Défense)

La pandémie de COVID-19 a entraîné des retards au niveau de l’exécution de programmes en carnet et des prises de commandes. Une série de programmes de défense mondiaux avec des organismes gouvernementaux et des fabricants OEM ont accusé des retards en raison de l’interdiction de voyager, des restrictions frontalières, des restrictions d’accès des clients et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement. Certains des progrès requis et des essais d’acceptation se sont poursuivis au moyen de réunions virtuelles et de procédures de travail à distance, mais les retards ont eu des répercussions sur certaines étapes clés des programmes. En outre, il y a eu des retards dans l’octroi de nouveaux contrats, car les autorités gouvernementales chargées des achats suivent les directives de leurs pays respectifs en matière de confinement et d’arrêt des déplacements. Ces retards ont continué à avoir une incidence sur les prises de commandes du secteur Défense au premier trimestre.

Au premier trimestre, les produits des activités ordinaires du secteur Défense se sont chiffrés à 280,2 millions $, en baisse de 13 % par rapport à ceux du même trimestre l’an dernier, et son résultat opérationnel sectoriel correspond à une perte de 9,2 millions $, comparativement à un gain de 15,1 millions $ (4,7 % des produits des activités ordinaires) au premier trimestre l’an dernier. Le résultat opérationnel sectoriel avant les éléments particuliers s’est établi à 17,3 millions $ (6,2 % des produits des activités ordinaires) au premier trimestre, en hausse de 15 % par rapport à celui du premier trimestre l’an dernier.

Au cours du trimestre, le secteur Défense a enregistré des commandes d’une valeur de 201,3 millions $, notamment des contrats pour fournir des mises à niveau et des améliorations aux programmes d’entraînement des membres d’équipage du KC-135 et du C-130H de l’U.S. Air Force et pour continuer à fournir une gamme de solutions de soutien en service à l’appareil CF-18 de l’Aviation royale canadienne. Parmi les autres contrats importants, notons un contrat d’Airbus Defence and Space pour appuyer le développement de nouvelles capacités d’entraînement mises à niveau pour le programme Eurofighter de l’Allemagne. Le secteur Défense a également reçu des commandes pour continuer à fournir des services de maintenance et de soutien des systèmes d’entraînement sur l’hélicoptère Merlin de la Royal Navy.

Le ratio valeur comptable des commandes/ventes du secteur Défense s’est établi à 0,72 pour le trimestre et à 0,94 pour les 12 derniers mois (excluant les options de contrat). Le carnet de commandes du secteur Défense, y compris les options et la participation de CAE dans des coentreprises, s’établissait à 4,0 milliards $ à la fin du trimestre. Le marché du secteur Défense demeure vigoureux avec environ 5,0 milliards $ de soumissions et de propositions qui sont en attente d’une décision de clients.

Sommaire des résultats – Défense et sécurité

(en millions, sauf les marges opérationnelles)

T1-2021

T1-2020

Écart en %

Produits des activités ordinaires

280,2 $

320,5 $

(13) %

Résultat opérationnel sectoriel

(9,2) $

15,1 $

(161) %

Marges opérationnelles

— %

4,7 %

 

ROS avant les éléments particuliers

17,3 $

15,1 $

15 %

Marges opérationnelles avant les éléments particuliers

6,2 %

4,7 %

 

Prises de commandes

201,3 $

219,5 $

(8) %

Carnet de commandes total

4 009,8 $

4 271,9 $

(6) %

Santé

Dans le secteur Santé, une large part du marché des produits de simulation se compose d’établissements d’enseignement supérieur et d’écoles de soins infirmiers, qui faisaient l’objet de protocoles de fermeture, ce qui a eu une incidence défavorable sur la capacité du secteur Santé à conclure des contrats et à honorer les commandes existantes. Dans le marché hospitalier, les clients se sont concentrés sur la gestion des exigences opérationnelles aiguës de cette crise sanitaire plutôt que sur leurs besoins de formation habituels.

Pour le premier trimestre, les produits des activités ordinaires du secteur Santé se sont chiffrés à 22,3 millions $, en baisse de 19 % par rapport à 27,5 millions $ au même trimestre l’an dernier, et son résultat opérationnel sectoriel correspond à une perte de 3,2 millions $, comparativement à une perte de 2,8 millions $ au premier trimestre l’an dernier.

CAE Santé a fourni gratuitement des séminaires de formation sur la façon de préparer les professionnels de la santé à lutter contre la COVID-19. Elle a lancé des solutions de formation fondées sur la simulation, tant sur le Web que sous forme de matériel, pour former le personnel à pratiquer de façon sécuritaire l’intubation et la ventilation, qui sont des compétences essentielles pour sauver des vies, ainsi qu’une série de formations sur l’échographie des patients aux prises avec la COVID-19 visant à offrir une formation pratique de base aux médecins. Alors que les institutions commencent à reprendre leurs activités et à offrir un enseignement à distance, CAE Santé a fourni de nouveaux outils et une formation sur la façon d’intégrer l’enseignement à distance à nos solutions, comme la gamme de solutions d’apprentissage à distance pour les soins infirmiers. En guise de témoignage de son agilité, de son innovation, de ses capacités d’intégration technique et de son savoir-faire, la Société a été sélectionnée par le gouvernement du Canada, qui lui a octroyé un contrat pour la conception, la fabrication et la livraison de 10 000 respirateurs qui permettront de sauver la vie des patients atteints de la COVID-19. La majorité des respirateurs CAE Air1 devraient être livrés au second semestre de l’exercice 2021.

Sommaire des résultats – Santé

(en millions, sauf les marges opérationnelles)

T1-2021

T1-2020

Écart en %

Produits des activités ordinaires

22,3 $

27,5 $

(19) %

Résultat opérationnel sectoriel

(3,2) $

(2,8) $

(14) %

Marges opérationnelles

– %

– %

 

Autres points saillants financiers

Nous avons comptabilisé des coûts hors exploitation de 108,2 millions $ au premier trimestre de l’exercice 2021, découlant surtout des pertes de valeur d’immobilisations corporelles, d’immobilisations incorporelles et de certains actifs financiers du fait de l’incidence défavorable soutenue de la pandémie de COVID-19.

Les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles, avant les variations du fonds de roulement hors trésorerie, se sont établis à 36,9 millions $ ce trimestre, comparativement à 137,8 millions $ au premier trimestre l’an dernier. Les flux de trésorerie disponibles correspondent à un montant négatif de 92,7 millions $ ce trimestre, comparativement à un montant négatif de 102,1 millions $ au premier trimestre de l’exercice précédent. La hausse des flux de trésorerie disponibles est essentiellement attribuable à la diminution de l’investissement dans le fonds de roulement hors trésorerie, à la baisse des dividendes versés et au recul des dépenses d’investissement en immobilisations liées à la maintenance. CAE prévoit enregistrer des flux de trésorerie disponibles négatifs au premier semestre de l’exercice en raison de l’incidence aiguë de la pandémie sur la demande et les activités, de même que de la hausse saisonnière de l’investissement dans le fonds de roulement hors trésorerie. La Société s’attend toutefois à dégager des flux de trésorerie disponibles positifs au second semestre de l’exercice.

Le recouvrement d’impôt sur le résultat s’est établi à 35,4 millions $ ce trimestre, ce qui correspond à un taux d’imposition effectif de 24 %, comparativement à 17 % au premier trimestre l’an dernier. Le taux d’imposition a été plus élevé en raison de l’incidence de pertes de valeur d’actifs non financiers relatives à la pandémie de COVID-19, neutralisée en partie par un changement dans la composition des revenus provenant de différentes juridictions. Abstraction faite de l’incidence des pertes de valeur, le taux d’imposition se serait établi à 20 % pour le trimestre.

Les dépenses d’investissement en immobilisations liées à la croissance et à la maintenance(10) ont totalisé 18,0 millions $ ce trimestre.

À la fin du trimestre, la dette nette(11) était de 2 407,5 millions $ et le ratio de la dette nette sur le capital(12) était de 50,7 %, comparativement à une dette nette de 2 365,7 millions $ et à un ratio de la dette nette sur le capital de 47,8 % à la fin du trimestre précédent.

Le rendement du capital utilisé (RCU)(13) s’est établi à 8,0 % ce trimestre, comparativement à 11,9 % au premier trimestre l’an dernier, avant les éléments particuliers.

Perspectives de la direction pour l’exercice 2021

La pandémie de COVID-19 a créé une incertitude sans précédent dans l’économie mondiale. La majorité des clients de CAE sont confrontés à des défis importants attribuables à une forte baisse de la demande, à des perturbations opérationnelles et à des interdictions de voyage. CAE continue à prendre des mesures pour protéger la santé et la sécurité de ses employés, à travailler avec ses clients afin de réduire les perturbations potentielles et à soutenir sa collectivité relativement aux défis posés par cette pandémie mondiale. Cette pandémie a eu une incidence importante et immédiate sur tous les secteurs d’activité de CAE.

Perspectives consolidées

CAE est une entreprise de haute technologie à la fine pointe de l’immersion numérique. Les perspectives à long terme de la Société restent convaincantes, avec une possibilité de croissance composée et de rendements plus importants à long terme. Imprégnée d’une culture d’innovation, du pouvoir d’agir, de l’excellence et de l’intégrité, CAE prévoit émerger de la pandémie en position de force grâce à son programme de restructuration, qui devrait permettre de réaliser des économies annuelles récurrentes d’environ 50 millions $ à partir de l’exercice 2022, au moyen de mesures telles que l’introduction et l’accélération de nouveaux processus numériques améliorés et l’optimisation des actifs de CAE et de sa présence à l’échelle mondiale. Au même moment, CAE maintient ses investissements et se concentre sur l’innovation technologique afin de réinventer l’expérience client et d’élargir son ouverture pour révolutionner les solutions de formation et de soutien opérationnel. À mesure que nos principaux marchés finaux se redresseront, la « nouvelle normalité » qui émergera pourrait présenter de nouveaux défis pour nos clients. Nous pensons que certaines tendances se manifesteront avec plus de force après la COVID-19, telles que l’apprentissage en ligne, le travail à distance, l’impératif de sécurité, ainsi que la transformation numérique et la virtualisation du monde physique. Les capacités de base de CAE s’alignent très bien sur ces besoins futurs, et nous profiterons de la période actuelle pour renforcer davantage notre savoir-faire technologique. Nous nous efforçons de capter davantage de croissance interne en tirant parti de notre compréhension de pointe des interfaces personne-machine complexes et nous continuons à affirmer notre leadership dans trois marchés attrayants à long terme, à savoir l’aviation civile, la défense et sécurité, et les soins de santé. Nos clients sont extrêmement réceptifs à nos récentes avancées technologiques dans les domaines de l’analyse des données fondée sur l’apprentissage machine, de la livraison à distance et de la réalité virtuelle/augmentée, et nous nous efforcerons d’exceller sur ces fronts, aujourd’hui plus que jamais.

À court terme, cependant, la Société s’attend à ce que la pandémie de COVID-19 ait une incidence défavorable importante sur son rendement. Les prévisions actuelles pour l’exercice 2021 prévoient une diminution marquée du rendement opérationnel et financier au premier semestre, suivie, au second semestre, d’une inflexion éventuelle plus positive. CAE a mis en place plusieurs mesures pour préserver ses liquidités et réduire ses charges opérationnelles alors qu’elle fait face à la pandémie de COVID-19. Parmi ces mesures, CAE a considérablement réduit ses dépenses d’investissement en immobilisations, qui devraient totaliser environ 50 millions $ au premier semestre de l’exercice 2021. Les activités de formation de CAE génèrent beaucoup de liquidités et peuvent continuer à générer des flux de trésorerie positifs, même à des niveaux d’utilisation bas. Toutefois, la combinaison d’une demande fortement réduite et des perturbations liées à la COVID‑19 au niveau des activités de CAE devrait se traduire par des flux de trésorerie disponibles négatifs pour la Société au premier semestre de l’exercice. CAE s’attend toutefois à générer des flux de trésorerie disponibles positifs au second semestre de l’exercice. 

Perspectives du secteur Civil

Dans le secteur Civil, avec l’éventuel ressaisissement du secteur du transport aérien, la Société compte continuer à tirer parti de son élan antérieurement positif en matière de formation, accroître sa part de marché et établir de nouveaux partenariats avec ses clients grâce à ses solutions de formation et à ses solutions opérationnelles innovatrices. La Société estime que de plus en plus de possibilités de partenariat et d’impartition de la formation des compagnies aériennes devraient se concrétiser étant donné que le secteur cherche des moyens d’acquérir une plus grande souplesse et une meilleure résistance dans l’ère post-COVID-19, notamment au moyen d’un partenariat avec CAE. Quant à la formation dans le domaine de l’aviation d’affaires, qui représente une part importante des activités du secteur Civil de CAE, la demande dépend largement de la satisfaction des besoins de formation du parc mondial d’avions d’affaires en service et de la livraison de gros porteurs d’affaires. La demande de simulateurs de vol du secteur Civil est étroitement liée aux livraisons de nouveaux appareils et, même si le marché total devrait être beaucoup plus restreint au cours de l’exercice, le secteur Civil prévoit maintenir sa part prépondérante des ventes de FFS. CAE a un important carnet de commandes de FFS financées par les clients. Même si plusieurs livraisons seront effectivement reportées, la Société s’attend à exécuter la majorité des commandes en carnet au cours des prochaines années.

Perspectives du secteur Défense

Dans le secteur Défense, la Société bénéficie également d’un important carnet de commandes avec des clients gouvernementaux visant à fournir des solutions d’entraînement et des services de soutien opérationnel considérés comme essentiels pour la sécurité nationale. La Société a récemment annoncé que Dan Gelston deviendra président de groupe, Défense et sécurité de CAE, en remplacement de Heidi Wood, vice-présidente exécutive, Développement des affaires et initiatives de croissance de CAE, l’actuelle présidente par intérim de ce secteur. M. Gelston compte une grande expérience en tant que leader éprouvé, avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur militaire aux États-Unis, la communauté du renseignement et le secteur mondial de la défense. Il assumera ses nouvelles fonctions au sein de CAE à partir de Washington, D.C., à compter du 24 août 2020. Pour l’exercice actuel, les problèmes liés à la COVID-19 ralentissent la progression du secteur Défense vers la réalisation des grandes étapes des programmes en carnet, y compris certains de ses contrats les plus complexes. La pandémie a également donné lieu à des retards dans l’octroi de contrats au niveau mondial, et les répercussions structurelles de la baisse des prix du pétrole se sont également fait sentir sur le taux prévu d’attribution de contrats au Moyen-Orient. Plus récemment, l’augmentation du nombre de nouveaux cas de COVID-19 aux États-Unis s’est répercutée sur notre capacité à fournir des services d’entraînement à partir de certains de nos établissements. Bien que le secteur Défense demeure entravé par la situation actuelle au cours de l’exercice 2021, les perspectives à long terme restent orientées vers la croissance, soutenue par un vaste marché potentiel pour ses solutions innovatrices et la concrétisation des avantages de sa nouvelle direction et de son organisation renforcée.

Perspectives du secteur Santé

CAE estime que le secteur Santé est en bonne position pour tirer parti d’une évolution de la perception de l’importance, de la pertinence et des avantages de la simulation et de la formation en soins de santé pour aider à sauver des vies en temps normal comme en temps de crise. Grâce à ses produits innovateurs et à son agilité éprouvée, CAE continue à croire que ce secteur jouera un rôle de plus en plus important au sein de la Société à long terme.

Les attentes de la direction sont fondées sur les conditions du marché, sur le moment et le niveau d’assouplissement des restrictions de mobilité mondiales liées à la COVID-19 et sur la réceptivité des clients à l’égard des solutions de formation et de soutien opérationnel de CAE, ainsi que sur les hypothèses importantes formulées dans ce communiqué, dans le rapport de gestion trimestriel et dans le rapport de gestion de l’exercice 2020 de CAE.

Responsabilité sociale d’entreprise

La noble raison d’être de CAE, axée sur la sécurité, n’a jamais été aussi pertinente que pendant la pandémie actuelle. Elle illustre de quelle façon CAE fait une différence dans le monde et motive ses décisions et ses actions. La raison d’être de CAE inspire la fierté de ses employés et ravit ses clients. Rendre l’aviation civile plus sécuritaire, aider les forces de la défense à rentrer à la maison en toute sécurité et améliorer la sécurité des patients sont autant d’objectifs qui sont ancrés dans les principes de la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE).

Le 26 juin 2020, CAE a publié son rapport annuel d’activités et de responsabilité sociale d’entreprise pour l’exercice 2020. En plus d’une couverture complète de l’impact social de CAE dans le cadre de la pandémie de COVID-19, le rapport souligne le leadership de CAE en matière d’environnement. Face à l’importance croissante que prennent les changements climatiques comme problème mondial systémique, CAE a agi, annonçant à l’exercice 2020 son intention de devenir carboneutre d’ici la fin de l’été 2020. Elle atteindra cet objectif en achetant des certificats d’énergie renouvelable et des crédits de compensation carbone pour compenser les émissions de carburant pour l’ensemble des vols de formation effectués dans les académies de CAE, la consommation d’énergie dans ses centres partout dans le monde et les voyages d’affaires en avion de tous ses employés. La stratégie à long terme de CAE en matière de carboneutralité consiste à réduire les émissions de carbone à la source, et elle a élaboré des projets qui sont actuellement en phase exploratoire. CAE a également mis en place un comité sur les changements climatiques dont la tâche consistera à évaluer et à intégrer les risques et les occasions d’affaires à sa stratégie d’affaires. Afin d’augmenter sa transparence en matière de divulgation, CAE inclut pour la première fois dans son rapport les recommandations du Groupe de travail sur l’information financière relative aux changements climatiques (GIFCC).

Pour en savoir plus sur la feuille de route et les réalisations de CAE en matière de développement durable, consultez son Rapport annuel d’activités et de responsabilité sociale pour l’exercice 2020.

Information détaillée

Nous recommandons fortement aux lecteurs de consulter le rapport de gestion ainsi que les états financiers consolidés de CAE qui sont disponibles sur notre site Web à www.cae.com/fr/investisseurs pour obtenir un exposé plus complet de nos résultats sectoriels.

Les états financiers consolidés et le rapport de gestion de CAE pour le trimestre clos le 30 juin 2020 ont été déposés auprès des commissions canadiennes de valeurs mobilières sur SEDAR (www.sedar.com) et sont disponibles sur notre site Web (www.cae.com). Ces documents ont également été déposés auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis et sont disponibles sur son site Web (www.sec.gov). Les détenteurs de titres de CAE peuvent également obtenir un exemplaire imprimé des états financiers consolidés et du rapport de gestion de la Société, sans frais, en communiquant avec le service de Relations avec les investisseurs ([email protected]).

Conférence téléphonique sur les résultats du T1 de l’exercice 2021

Marc Parent, président et chef de la direction de CAE; Sonya Branco, vice-présidente, Finances, et chef de la direction financière; et Andrew Arnovitz, vice-président, Stratégie et Relations avec les investisseurs, tiendront une conférence téléphonique qui sera axée sur les résultats aujourd’hui à 13 h 30 (HE). La conférence est destinée aux analystes, aux investisseurs institutionnels et aux médias. Le numéro à composer pour entendre cette téléconférence est le +1-877-586-3392 ou le +1-416-981-9024. Une diffusion audio en direct sera accessible au public sur le site Web de CAE à www.cae.com.

CAE est une entreprise de haute technologie à la fine pointe de l’immersion numérique qui fournit des solutions pour rendre le monde plus sécuritaire. Appuyés par plus de 70 ans d’innovations, nous continuons à réinventer l’expérience client et à révolutionner les solutions de formation et de soutien opérationnel dans les domaines de l’aviation civile, de la défense et sécurité, et des soins de santé. Nous sommes le partenaire de choix des clients du monde entier qui exercent leurs activités dans des environnements complexes, souvent dangereux et fortement réglementés où la réussite est essentielle. Grâce aux besoins permanents de nos clients pour nos solutions, plus de 60 % des revenus de CAE proviennent d’activités récurrentes. Nous avons la plus vaste présence mondiale de l’industrie, avec quelque 10 000 employés répartis dans 160 emplacements et centres de formation dans plus de 35 pays.

Mise en garde concernant les contraintes liées au communiqué sommaire des résultats

Ce communiqué sommaire des résultats renferme des renseignements limités qui visent à aider le lecteur à évaluer le rendement de CAE, mais ces renseignements ne devraient pas être utilisés par les lecteurs qui ne connaissent pas CAE et ne devraient en aucun cas remplacer les états financiers, les notes annexes aux états financiers et le rapport de gestion de CAE.

Mise en garde concernant les énoncés prospectifs

Ce communiqué comprend des déclarations de nature prospective qui peuvent inclure, sans s’y limiter, des déclarations liées aux répercussions potentielles sur nos activités, notre situation financière, nos liquidités et nos résultats financiers de la pandémie de COVID-19 et l’efficacité des programmes et des mesures que nous avons mis en place en réaction à cette pandémie; les perspectives économiques générales; les perspectives et tendances d’un secteur donné; les liquidités disponibles; les perspectives commerciales, les objectifs, les plans et les priorités stratégiques de CAE; et toute autre déclaration qui n’est pas un fait historique.

Les énoncés prospectifs se reconnaissent généralement à l’utilisation de termes comme « croire », « attendre », « anticiper », « planifier », « avoir l’intention », « continuer », « estimer », « pouvoir », « devoir », « stratégie », « futur » et d’autres expressions semblables. Toutes ces déclarations sont des déclarations prospectives au sens des dispositions d’exonération des lois canadiennes applicables sur les valeurs mobilières et au sens de la loi américaine Private Securities Litigation Reform Act de 1995.

De par leur nature, les énoncés prospectifs exigent que nous formulions des hypothèses et sont assujettis à des risques et incertitudes inhérents à nos activités qui pourraient faire en sorte que les résultats réels au cours de périodes futures diffèrent considérablement des résultats indiqués dans les énoncés prospectifs. Ces énoncés ne constituent pas des garanties du rendement ou des événements futurs, et le lecteur est avisé de ne pas se fier à l’un ou l’autre de ces énoncés prospectifs. Bien que la direction juge que ces hypothèses sont raisonnables et appropriées compte tenu de l’information qui est actuellement disponible, il existe un risque que celles-ci soient inexactes. Les déclarations prospectives contenues dans le présent communiqué représentent nos attentes en date du 12 août 2020 et, par conséquent, peuvent changer après cette date. Sauf si la loi l’exige, nous déclinons toute intention ou obligation de mettre à jour ou de réviser tout énoncé prospectif à la lumière de nouveaux renseignements, d’événements futurs ou autrement. Les informations et déclarations prospectives contenues dans le présent communiqué sont expressément visées par la présente mise en garde. Sauf indication contraire de CAE, ces déclarations ne tiennent pas compte de l’incidence potentielle d’éventuels éléments exceptionnels ni des cessions, monétisations, fusions, acquisitions, autres regroupements d’entreprises ou autres transactions qui pourraient être annoncés ou survenir après le 12 août 2020. Les répercussions financières de ces transactions et de ces éléments exceptionnels peuvent être complexes et dépendent des faits propres à chacun d’eux. Nous ne pouvons donc pas décrire les répercussions prévues de façon significative ou de la même façon que nous présentons les risques connus qui touchent notre entreprise. Les énoncés prospectifs présentés dans ce communiqué visent à aider les investisseurs et d’autres parties à comprendre certains éléments clés de nos résultats financiers prévus pour l’exercice 2021 et à obtenir une meilleure compréhension de notre environnement opérationnel prévu. Les lecteurs sont avisés que ces renseignements peuvent ne pas convenir à d’autres fins.

Importantes hypothèses

Les énoncés prospectifs contenus dans le présent communiqué sont fondés sur certaines hypothèses, y compris, sans s’y limiter, les suivantes : nos liquidités tirées de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des montants disponibles sur nos facilités de crédit renouvelables, du solde disponible aux termes de notre programme d’achat de créances, de nos flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles et de l’accès continu au financement par emprunt seront suffisantes pour répondre à nos obligations financières dans un avenir prévisible; et il n’y aura aucun changement des réglementations qui touchent notre entreprise qui aura des conséquences importantes financières, opérationnelles ou concurrentielles. Pour des renseignements supplémentaires, notamment en ce qui a trait aux autres hypothèses qui sous-tendent les énoncés prospectifs figurant dans le présent communiqué, veuillez vous reporter à la rubrique pertinente du rapport de gestion de CAE pour l’exercice clos le 31 mars 2020. Étant donné l’évolution de la situation liée à la pandémie de COVID-19 et la réponse de CAE, des gouvernements, des autorités de réglementation, des entreprises et des clients, les hypothèses de CAE comportent forcément une plus grande incertitude. Les hypothèses énoncées dans le présent communiqué et, conséquemment, les énoncés prospectifs fondés sur ces hypothèses, pourraient donc s’avérer inexacts.

Risques importants

Les facteurs de risque importants qui pourraient faire en sorte que les résultats ou événements actuels diffèrent considérablement de ceux exprimés dans nos énoncés prospectifs sont mentionnés dans le rapport de gestion pour l’exercice clos le 31 mars 2020 déposé par CAE auprès des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (disponible à www.sedar.com) et auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis (disponible à www.sec.gov). Le rapport de gestion de l’exercice 2020 est également disponible à www.cae.com. L’un ou plusieurs des facteurs décrits dans le rapport de gestion de CAE pourraient être exacerbés par la pandémie de COVID-19 en progression et avoir des conséquences sur les activités, les résultats d’exploitation et la situation financière de CAE qui soient beaucoup plus graves que s’il n’y avait pas eu de pandémie. Ainsi, les lecteurs sont informés que les risques divulgués pourraient avoir une incidence défavorable importante sur nos énoncés prospectifs. Nous devons souligner le fait que la liste des facteurs de risque n’est pas exhaustive et d’autres facteurs pourraient également avoir des répercussions défavorables sur nos résultats.

Mesures hors PCGR et autres mesures financières

Le présent communiqué comprend des mesures hors PCGR et d’autres mesures financières. Les mesures hors PCGR fournissent une information complémentaire utile et peuvent ne pas avoir une signification normalisée établie conformément aux PCGR. Le lecteur doit se garder de les confondre avec les mesures du rendement établies conformément aux PCGR, de les substituer à celles-ci ou de les comparer aux mesures similaires qu’utilisent d’autres sociétés. La direction croit que la présentation de certaines mesures hors PCGR fournit aux lecteurs une meilleure compréhension de nos résultats et des tendances tout en leur fournissant des renseignements additionnels sur nos résultats financiers et opérationnels.

(1) Le résultat opérationnel sectoriel (ROS) est une mesure hors PCGR qui correspond à la somme des principales valeurs considérées pour mesurer le résultat financier individuel des secteurs opérationnels. Le résultat opérationnel sectoriel donne une indication de la rentabilité individuelle des secteurs puisqu’il exclut l’incidence des éléments qui ne se rapportent pas directement à leur performance. Le résultat opérationnel sectoriel total correspond au résultat opérationnel, abstraction faite de l’incidence des coûts de restructuration liés aux programmes d’envergure ne découlant pas de transactions stratégiques importantes.

(2) Le résultat opérationnel sectoriel avant les éléments particuliers élimine les coûts de restructuration, d’intégration et d’acquisition, les pertes de valeur de même que les autres profits et pertes découlant de transactions stratégiques ou d’événements importants. Nous calculons cette mesure parce que nous estimons qu’elle est un meilleur indicateur de notre performance opérationnelle et facilite la comparaison d’une période à l’autre.

(3) Le résultat par action (RPA) avant les éléments particuliers est une mesure hors PCGR qui est obtenue en éliminant les coûts de restructuration, d’intégration et d’acquisition, les pertes de valeur, les autres profits et pertes découlant de transactions stratégiques ou d’événements importants de même que les éléments fiscaux non récurrents importants du résultat par action dilué des activités poursuivies attribuable aux détenteurs d’instruments de capitaux propres de la Société. L’incidence par action correspond à ces coûts de restructuration, d’intégration et d’acquisition et à ces autres profits, après impôt, de même qu’aux éléments fiscaux non récurrents, divisés par le nombre moyen dilué d’actions. Nous calculons cette mesure parce que nous estimons qu’elle est un meilleur indicateur de notre performance opérationnelle par action et facilite la comparaison d’une période à l’autre.

(4) Les flux de trésorerie disponibles sont une mesure hors PCGR qui nous indique les sommes dont nous disposons pour investir dans les occasions de croissance, rembourser notre dette et nous acquitter de nos obligations courantes. C’est un indicateur de notre santé financière et de notre liquidité. Ils correspondent aux flux de trésorerie nets liés aux activités opérationnelles poursuivies, dont sont soustraits les dépenses d’investissement en immobilisations liées à la maintenance, les autres actifs sans lien avec la croissance et les dividendes versés et auxquels sont ajoutés le produit de la cession d’immobilisations corporelles, les dividendes reçus des participations mises en équivalence et le produit des participations mises en équivalence, déduction faite des paiements.

(5) Prises de commandes et carnet de commandes

Les prises de commandes sont une mesure hors PCGR qui nous indique à combien se montent en principe les commandes que nous avons reçues :

Pour le secteur Solutions de formation pour l’aviation civile, nous considérons qu’un élément fait partie des prises de commandes dès l’instant où nous avons avec le client une entente commerciale ayant force obligatoire définissant de façon suffisamment précise les obligations respectives des parties pour constituer les bases d’un contrat. Par ailleurs, les produits des activités ordinaires attendus provenant des clients avec des contrats de formation à court terme et à long terme sont inclus dès que nous avons de la part de ces clients leur engagement à nous payer les honoraires de formation, ou lorsque nous pouvons raisonnablement compter sur la génération des produits des activités ordinaires;

Pour le secteur Défense et sécurité, nous considérons qu’un élément fait partie des prises de commandes dès l’instant où nous avons avec le client une entente commerciale ayant force obligatoire définissant de façon suffisamment précise les obligations respectives des parties pour constituer les bases d’un contrat. Les contrats du secteur Défense et sécurité sont généralement réalisés sur une longue période, mais certains d’entre eux doivent être renouvelés chaque année. Pour ce secteur, nous n’inscrivons un élément d’un contrat dans les prises de commandes que lorsque le client en a obtenu l’autorisation et le financement;

Pour le secteur Santé, les prises de commande sont habituellement converties en produits des activités ordinaires dans les 12 mois; par conséquent, nous présumons que le montant des prises de commandes correspond aux produits des activités ordinaires.

Le ratio valeur comptable des commandes/ventes correspond au total des commandes divisé par le total des produits des activités ordinaires d’une période donnée.

Le carnet de commandes total est une mesure hors PCGR qui représente les produits des activités ordinaires attendus et qui comprend les commandes engagées, le carnet de commandes des coentreprises de même que les commandes non financées et les options.

Les commandes engagées nous indiquent à combien se montent les commandes que nous avons reçues, mais que nous n’avons pas encore exécutées. Elles correspondent à la somme des prises de commandes de la période et du solde des commandes engagées à la fin de l’exercice précédent, moins les produits des activités ordinaires comptabilisés pour la période, plus ou moins les ajustements du carnet de commandes. Si le montant d’une commande déjà comptabilisé pour un exercice antérieur est modifié, le carnet de commandes est ajusté.

Le carnet de commandes des coentreprises est constitué de commandes engagées qui représentent la valeur prévue de notre quote-part des commandes reçues par nos coentreprises, mais qui n’ont pas encore été exécutées. Le carnet de commandes des coentreprises est établi sur la même base que pour les commandes engagées, telle qu’elle est décrite ci‑dessus.

Les commandes non financées sont des commandes fermes du secteur Défense et sécurité que nous avons reçues, mais que nous n’avons pas encore exécutées et pour lesquelles l’autorisation de financement n’a pas encore été obtenue. Le carnet de commandes tient compte des options dont la probabilité d’exercice est élevée, mais pas des contrats à exécution indéterminée et à quantité indéterminée (ID/IQ). Lorsqu’une option est exercée, elle est inscrite dans les prises de commandes de la période et est sortie des commandes non financées et des options.

(6) Le résultat net avant les éléments particuliers est une mesure hors PCGR que nous utilisons comme mesure alternative à nos résultats opérationnels. Nous le calculons en déduisant de notre résultat net attribuable aux actionnaires de la Société provenant des activités poursuivies, les coûts de restructuration, les coûts d’intégration, les coûts d’acquisition, les pertes de valeur et les autres profits et pertes découlant des transactions stratégiques ou d’événements importants de même que les éléments fiscaux non récurrents importants. Nous calculons cette mesure parce que nous estimons qu’elle est un meilleur indicateur de notre performance opérationnelle et facilite la comparaison d’une période à l’autre.

(7) Un simulateur de vol (FFS) est une reproduction en taille réelle d’un cockpit d’avion d’une marque, d’un modèle et d’une série donnés, qui comprend un système de mouvement. Habituellement, le nombre de FFS déployés dans le réseau n’inclut que les FFS haute fidélité et exclut les dispositifs de formation fixes et les autres dispositifs de niveau inférieur, car de tels dispositifs sont généralement utilisés en plus des FFS dans le cadre des mêmes programmes de formation autorisés.

(8) Le taux d’utilisation est l’une des mesures opérationnelles que nous utilisons pour évaluer la performance de notre réseau de simulateurs du secteur Civil. Bien que ce taux n’ait pas de corrélation exacte avec les produits des activités ordinaires comptabilisés, nous l’utilisons, parallèlement à d’autres mesures, puisque nous sommes d’avis qu’il s’agit d’un indicateur de notre rendement opérationnel. Il correspond au nombre d’heures de formation vendues sur nos simulateurs pour la période, divisé par la capacité de formation pratique disponible pour cette même période.

(9) Le nombre équivalent de simulateurs (NES) est une mesure opérationnelle qui nous indique le nombre moyen de simulateurs de vol qui étaient en état de dégager des résultats au cours de la période.

(10) Les dépenses d’investissement en immobilisations liées à la maintenance sont une mesure hors PCGR que nous utilisons pour calculer les investissements devant être réalisés pour maintenir les niveaux courants d’activité économique. Les dépenses d’investissement en immobilisations liées à la croissance sont une mesure hors PCGR que nous utilisons pour calculer les investissements devant être réalisés pour accroître les niveaux courants d’activité économique.

(11) La dette nette est une mesure hors PCGR qui nous indique à combien se monte notre dette une fois pris en compte la trésorerie et les équivalents de trésorerie. Elle nous indique quelle est globalement notre situation financière. Elle correspond à la différence entre le montant de la dette à long terme, partie courante comprise, et le montant de la trésorerie et des équivalents de trésorerie.

(12) Le ratio de la dette nette sur le capital représente la dette nette, divisée par la somme du total des capitaux propres et de la dette nette.

(13) Le rendement du capital utilisé (RCU) est une mesure hors PCGR que nous utilisons pour évaluer la rentabilité de notre capital investi. Nous calculons ce ratio sur une période de quatre trimestres consécutifs en divisant le résultat net attribuable aux détenteurs d’instruments de capitaux propres de la Société, en excluant les charges financières nettes, après impôt, par le montant moyen du capital utilisé.

Pour d’autres mesures hors PCGR et d’autres mesures financières surveillées par CAE, veuillez vous reporter au rapport de gestion de CAE déposé auprès des Autorités canadiennes en valeurs mobilières qui est disponible sur notre site Web (www.cae.com) et sur celui de SEDAR (www.sedar.com).

États financiers

- 30 -
Télécharger
pdf - 412 KB
Contacts
Médias généraux
Hélène V. Gagnon
Cheffe de la direction du développement durable et vice-présidente principale, Engagement des parties prenantes
Envoyer un courriel
Relations avec les investisseurs
Andrew Arnovitz
Vice-président principal, Relations avec les investisseurs et Gestion du risque d’entreprise
Envoyer un courriel
Partager