CAE publie ses résultats du troisième trimestre de l’exercice 2023

  • Produits des activités ordinaires de 1 020,3 millions $, par rapport à 848,7 millions $ pour l’exercice précédent
  • Résultat par action (RPA) de 0,25 $, par rapport à 0,08 $ pour l’exercice précédent
  • RPA ajusté(1) de 0,28 $, par rapport à 0,19 $ pour l’exercice précédent
  • Résultat opérationnel de 145,9 millions $, par rapport à 65,5 millions $ pour l’exercice précédent
  • Résultat opérationnel sectoriel ajusté(1) de 160,6 millions $, par rapport à 112,7 millions $ pour l’exercice précédent
  • Prises de commandes ajustées(1) de 1 240,1 millions $, carnet de commandes ajusté(1) record de 10,8 milliards $ et ratio valeur comptable des commandes/ventes(1) de 1,22
  • Ratio de la dette nette sur le BAIIA ajusté(1) de 3,74, par rapport à 4,17 à la fin du trimestre précédent
  • Maintien des perspectives de croissance du résultat opérationnel sectoriel ajusté consolidé d’environ 25 % pour l’exercice 2023
Montréal (Canada), le 14 février 2023 – (NYSE : CAE; TSX : CAE)
Entreprise Communiqué de presse

CAE inc. (« CAE » ou la « Société ») annonce aujourd’hui des produits des activités ordinaires de 1 020,3 millions $ au troisième trimestre de l’exercice 2023, comparativement à 848,7 millions $ au troisième trimestre de l’exercice précédent. Le résultat par action (RPA) s’est établi à 0,25  au troisième trimestre, comparativement à 0,08 $ par action l’an dernier. Le RPA ajusté, qui s’est établi à 0,28 $ au troisième trimestre, reflète l’incidence positive d’environ 0,02 $ liée aux gains découlant de la reprise de pertes de valeur d’actifs non financiers à la suite de leur réaffectation et de leur optimisation, comparativement à 0,19 $ l’an dernier. 

Le résultat opérationnel du trimestre s’est établi à 145,9 millions $ (14,3 % des produits des activités ordinaires(1)), comparativement à 65,5 millions $ (7,7 % des produits des activités ordinaires) l’an dernier. Au troisième trimestre, le résultat opérationnel sectoriel ajusté s’est fixé à 160,6 millions $ (15,7 % des produits des activités ordinaires(1)), par rapport à 112,7 millions $ (13,3 % des produits des activités ordinaires) pour l’exercice précédent. Toute l’information financière est en dollars canadiens, sauf indication contraire.

Sommaire des résultats consolidés

(montants en millions, sauf les montants par action)

T3-2023

 

T3-2022

 

Variation en %

 

Produits des activités ordinaires

1 020,3

$

848,7

$

20

%

Résultat opérationnel

145,9

$

65,5

$

123

%

Résultat opérationnel sectoriel ajusté(1)

160,6

$

112,7

$

43

%

En % des produits des activités ordinaires(1)

15,7

%

13,3

%

   

Résultat net attribuable aux détenteurs d’instruments
de capitaux propres de la Société

78,1

$

26,2

$

198

%

Résultat par action (RPA) de base et dilué

0,25

$

0,08

$

213

%

RPA ajusté(1)

0,28

$

0,19

$

47

%

Prises de commandes ajustées(1)

1 240,1

$

1 377,2

$

(10)

%

Carnet de commandes ajusté(1)

10 795,1

$

9 177,2

$

18

%

(1) Le présent communiqué de presse comprend des mesures financières non conformes aux IFRS, des ratios non conformes aux IFRS, des mesures de gestion du capital et des mesures financières supplémentaires. Ces mesures ne sont pas des mesures financières normalisées en vertu des IFRS; le lecteur doit donc se garder de les confondre avec les mesures du rendement établies conformément aux IFRS, de les substituer à celles-ci ou de les comparer aux mesures similaires qu’utilisent d’autres émetteurs. Veuillez vous reporter à la rubrique Mesures non conformes aux IFRS et autres mesures financières du présent communiqué de presse pour une définition de ces mesures et leur rapprochement avec la mesure conforme aux IFRS la plus directement comparable.

« Nous avons obtenu des résultats robustes au troisième trimestre, grâce à la croissance à deux chiffres dans le secteur Civil, à l’amélioration du secteur Défense par rapport au trimestre précédent et à la rentabilité accrue du secteur Santé », a déclaré Marc Parent, président et chef de la direction de CAE. « Nous nous sommes positionnés sur le chemin de la croissance future, avec des prises de commandes ajustées de près de 1,2 milliard $, ce qui se traduit par un carnet de commandes ajusté record de 10,8 milliards $ et un ratio valeur comptable des commandes/ventes de 1,22. Dans le secteur Civil, nous avons obtenu des commandes d’une valeur de 713 millions $, pour un ratio valeur comptable des commandes/ventes de 1,38, qui comprennent des accords à long terme à l’échelle mondiale pour nos services de formation et nos solutions logicielles de gestion des opérations aériennes. Nous avons également vendu 14 simulateurs de vol, portant le total à 43 depuis le début de l’exercice. Dans le secteur Défense, nous avons obtenu des commandes pour des solutions d’entraînement et de soutien aux missions d’une valeur de 477 millions $, pour un ratio valeur comptable des commandes/ventes de 1,05, soit le sixième trimestre d’affilée où ce ratio est supérieur à 1,00. » 

À propos des perspectives de CAE, Marc Parent a ajouté : « Nous sommes ravis des perspectives du secteur Civil à mesure qu’il accroît la position de chef de file de CAE dans le secteur, et nous nous attendons à une croissance importante pendant et après la reprise actuelle du marché mondial. La croissance du secteur Défense comparativement au trimestre précédent ainsi que l’élan positif des prises de commandes et du renouvellement du carnet de commandes renforcent notre confiance dans notre vision pour les prochaines années. Le secteur Santé continue de gagner une part de plus en plus importante du marché de la simulation et de la formation, et nous prévoyons que la croissance de son chiffre d’affaires et de son résultat net se poursuivra. Parallèlement, nous continuons à renforcer notre situation financière et sommes en bonne voie d’atteindre notre objectif à l’égard du levier financier, à savoir un ratio de la dette nette sur le BAIIA ajusté inférieur à 3,00 d’ici le milieu de l’exercice 2024. Nous continuons de prévoir une croissance du résultat opérationnel sectoriel ajusté consolidé de l’ordre de 25 % pour l’exercice en cours et nous confirmons notre objectif à long terme d’un taux de croissance composé du RPA sur trois ans d’environ 25 %. »

Aviation civile (Civil)

Au troisième trimestre, le secteur Civil a enregistré des produits des activités ordinaires de 517,4 millions $, par rapport à 390,1 millions $ pour le troisième trimestre de l’exercice précédent. Le résultat opérationnel s’est établi à 117,2 millions $ (22,7 % des produits des activités ordinaires), par rapport à 57,1 millions $ (14,6 % des produits des activités ordinaires) pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent. Le résultat opérationnel sectoriel ajusté s’est établi à 131,4 millions $ (25,4 % des produits des activités ordinaires), par rapport à 83,4 millions $ (21,4 % des produits des activités ordinaires) au troisième trimestre de l’exercice précédent. Au cours du trimestre, le secteur Civil a livré neuf simulateurs de vol (FFS) à des clients, et le taux d’utilisation de ses centres de formation s’est établi à 73 % pour le troisième trimestre. 

Le secteur Civil a obtenu ce trimestre des contrats portant sur des solutions de formation d’une valeur de 713,0 millions $, notamment la vente de 14 FFS, portant le total à 43 FFS à la clôture du troisième trimestre de l’exercice. Parmi les contrats de formation importants, notons des ententes de formation à long terme dans le domaine de l’aviation commerciale avec GOL Airlines et MESA Airlines. Le secteur Civil a également obtenu un contrat de Delux Public Charter LLC (JSX Air) pour une entente de formation à long terme dans le domaine de l’aviation d’affaires. Dans le domaine des solutions logicielles de gestion des opérations de vol, les contrats de formation importants comprennent un contrat d’une durée de cinq ans avec Ethiopian Airlines pour la solution de gestion des équipages et des opérations de prochaine génération de CAE. Depuis la clôture du trimestre, le secteur Civil a également conclu une entente pour ses solutions de gestion des opérations de prochaine génération avec Frontier Airlines. 

Le ratio valeur comptable des commandes/ventes s’est établi à 1,38 pour le trimestre et à 1,29 pour les 12 derniers mois. Le carnet de commandes ajusté du secteur Civil s’établissait à un montant record de 5,6 milliards $ à la fin du trimestre.

Sommaire des résultats – Aviation civile

(montants en millions)

T3-2023

 

T3-2022

 

Variation en %

 

Produits des activités ordinaires

517,4

$

390,1

$

33

%

Résultat opérationnel

117,2

$

57,1

$

105

%

Résultat opérationnel sectoriel ajusté

131,4

$

83,4

$

58

%

En pourcentage des produits des activités ordinaires

25,4

%

21,4

%

   

Prises de commandes ajustées

713,0

$

752,5

$

(5)

%

Carnet de commandes ajusté

5 647,6

$

4 606,0

$

23

%

             

Renseignements non financiers supplémentaires

           

Nombre équivalent de simulateurs

263

 

249

 

6

%

FFS dans le réseau de CAE

323

 

312

 

4

%

FFS livrés

9

 

7

 

29

%

Taux d’utilisation

73

%

60

%

22

%

Défense et Sécurité (Défense)

Au troisième trimestre, le secteur Défense a enregistré des produits des activités ordinaires de 452,5 millions $, en hausse de 6 % par rapport au troisième trimestre de l’exercice précédent. Le résultat opérationnel s’est établi à 24,9 millions $ (5,5 % des produits des activités ordinaires), par rapport à 16,5 millions $ (3,9 % des produits des activités ordinaires) pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent. Le résultat opérationnel sectoriel ajusté s’est établi à 25,4 millions $ (5,6 % des produits des activités ordinaires), par rapport à 32,0 millions $ (7,5 % des produits des activités ordinaires) au troisième trimestre de l’exercice précédent. 

Le secteur Défense a obtenu des commandes d’une valeur de 476,7 millions $ au cours du trimestre, soit le sixième trimestre d’affilée où le ratio valeur comptable des commandes/ventes est supérieur à 1,00, et a continué à enregistrer de nouvelles commandes dans tous les domaines. Dans le domaine aérien, les principales commandes comprennent la fourniture d’un dispositif d’entraînement au vol et de services de maintenance et de soutien logistique pour l’hélicoptère de recherche et de sauvetage CH-149 Cormorant de l’Aviation royale canadienne, la poursuite de l’entraînement des membres d’équipage sur le KC-135 Stratotanker et le C-130H Hercules pour la United States Air Force, et des mises à niveau de dispositifs d’entraînement à l’échelle mondiale pour le chasseur F‑16 et l’hélicoptère de transport lourd CH-53G. Dans le domaine terrestre, le secteur Défense a obtenu du financement pour sa solution dans le cadre du programme Joint Terminal Control Training Rehearsal System (JTC TRS), fort du succès du financement déjà obtenu pour une nouvelle capacité d’entraînement des soldats de l’armée américaine dans le cadre du contrat visant le prototype d’entraîneur virtuel du soldat. Le secteur Défense a également obtenu des commandes stratégiques dans les domaines maritime, spatial et cyber, comme en témoignent la prolifération des solutions de CAE en matière d’entraînement aux missions en mode distribué et en réseau dans un environnement cybersécurisé par le biais du programme Simulators Common Architecture Requirements and Standards (SCARS) de la U.S. Air Force et, depuis la fin du trimestre, sa collaboration avec Lockheed Martin sur le programme de navires de combat canadien (NCC). 

Le secteur Défense a continué d’accroître son soutien à l’armée américaine en remportant le renouvellement du contrat portant sur son programme d’entraînement sur appareils à voilure fixe. Ce programme prévoit une formation initiale et périodique complète pour plus de 600 pilotes d’appareils à voilure fixe de l’armée américaine et de la U.S. Air Force annuellement au centre de formation CAE Dothan, situé à Dothan, en Alabama. La valeur totale du contrat de base et des options s’élève à environ 250 millions $ US, et le contrat est en vigueur du quatrième trimestre de CAE jusqu’en 2032. Ce contrat sera donc pris en compte dans les prises de commandes du secteur Défense pour le quatrième trimestre. 

Le ratio valeur comptable des commandes/ventes du secteur Défense s’est établi à 1,05 pour le trimestre et à 1,25 pour les 12 derniers mois (excluant les options de contrat). Le carnet de commandes ajusté du secteur Défense, y compris les options et la participation de CAE dans des coentreprises, s’établissait à un montant record de 5,1 milliards $ à la fin du trimestre. Le bassin d’occasions d’affaires du secteur Défense demeure solide, des soumissions et propositions d’une valeur de quelque 7,3 milliards $ étant en attente de la décision des clients.

Sommaire des résultats – Défense et sécurité

(montants en millions)

T3-2023

 

T3-2022

 

Variation en %

 

Produits des activités ordinaires

452,5

$

426,5

$

6

%

Résultat opérationnel

24,9

$

16,5

$

51

%

Résultat opérationnel sectoriel ajusté

25,4

$

32,0

$

(21)

%

En pourcentage des produits des activités ordinaires

5,6

%

7,5

%

   

Prises de commandes ajustées

476,7

$

592,6

$

(20)

%

Carnet de commandes ajusté

5 147,5

$

4 571,2

$

13

%

Santé

Au troisième trimestre, le secteur Santé a enregistré des produits des activités ordinaires de 50,4 millions $, par rapport à 32,1 millions $ pour le troisième trimestre de l’exercice précédent. Le résultat opérationnel s’est établi à 3,8 millions $ (7,5 % des produits des activités ordinaires), par rapport à une perte de 8,1 millions $ pour le trimestre correspondant de l’exercice précédent. Le résultat opérationnel sectoriel ajusté s’est fixé à 3,8 millions $ (7,5 % des produits des activités ordinaires), par rapport à une perte de 2,7 millions $ au troisième trimestre de l’exercice précédent. 

Au cours du trimestre, le secteur Santé a obtenu plusieurs contrats de la part d’universités et de collèges pour ses simulateurs de patients évolués et sa plateforme adaptable de gestion de centres. Il a également étendu sa relation avec l’American Society of Anesthesiologists en s’engageant à développer des modules SimSTAT supplémentaires pour le maintien de la certification en anesthésiologie (MoCA).

Sommaire des résultats – Santé

(montants en millions)

T3-2023

 

T3-2022

 

Variation en %

 

Produits des activités ordinaires

50,4

$

32,1

$

57

%

Résultat opérationnel

3,8

$

(8,1)

$

147

%

Résultat opérationnel sectoriel ajusté

3,8

$

(2,7)

$

241

%

En pourcentage des produits des activités ordinaires

7,5

%

%

   

Autres points saillants financiers

CAE a engagé des coûts de restructuration, d’intégration et d’acquisition de 4,9 millions $ au troisième trimestre de l’exercice 2023, essentiellement au titre de l’acquisition de la division AirCentre de Sabre axée sur les opérations aériennes (AirCentre), et incluant une reprise de pertes de valeur d’actifs non financiers de 9,8 millions $ à la suite de leur réaffectation et de leur optimisation. 

Les entrées nettes de trésorerie provenant des activités opérationnelles se sont établies à 252,4 millions $ pour le trimestre, comparativement à 309,6 millions $ pour le troisième trimestre de l’exercice précédent. Les flux de trésorerie disponibles(1) ont totalisé 237,7 millions $ pour le trimestre, par rapport à 282,1 millions $ pour le troisième trimestre de l’exercice précédent. La diminution traduit en grande partie l’investissement accru dans le fonds de roulement hors trésorerie, neutralisée en partie par la hausse des entrées de trésorerie liées aux activités opérationnelles et le repli des paiements versés aux participations mises en équivalence.

La charge d’impôt sur le résultat s’est établie à 17,1 millions $ ce trimestre, ce qui correspond à un taux d’imposition effectif de 18 %, comparativement à un taux d’imposition effectif de 8 % pour le troisième trimestre de l’exercice précédent. Le taux d’imposition a été touché par les coûts de restructuration, d’intégration et d’acquisition, sans lesquels le taux d’imposition utilisé pour calculer le résultat net ajusté et le RPA ajusté se serait établi à 19 % pour le trimestre considéré, par rapport à 20 % pour le troisième trimestre de l’exercice précédent. 

Les dépenses d’investissement en immobilisations liées à la croissance et à la maintenance(1) ont totalisé 63,4 millions $ pour le trimestre. 

À la fin du trimestre, la dette nette(1) était de 3 073,0 millions $ et le ratio de la dette nette sur le BAIIA ajusté(1) était de 3,74. À la fin du trimestre précédent, la dette nette était de 3 194,6 millions $ et le ratio de la dette nette sur le BAIIA ajusté était de 4,17. Le total des liquidités disponibles de CAE au 31 décembre 2022 était d’environ 1,4 milliard $. 

Pour le trimestre considéré, le montant net des charges financières s’est établi à 48,8 millions $, comparativement à 41,3 millions $ au trimestre précédent et de 34,5 millions $ au troisième trimestre de l’exercice précédent. L’augmentation des charges financières par rapport aux deux périodes comparatives reflète essentiellement l’incidence de la hausse des taux d’intérêt sur nos titres d’emprunt à taux variable. 

Le rendement du capital utilisé ajusté(1) s’est établi à 5,5 % pour le trimestre, comparativement à 5,1 % au trimestre précédent et à 6,1 % au troisième trimestre de l’exercice précédent. 

(1) Le présent communiqué de presse comprend des mesures financières non conformes aux IFRS, des ratios non conformes aux IFRS, des mesures de gestion du capital et des mesures financières supplémentaires. Ces mesures ne sont pas des mesures financières normalisées en vertu des IFRS; le lecteur doit donc se garder de les confondre avec les mesures du rendement établies conformément aux IFRS, de les substituer à celles-ci ou de les comparer aux mesures similaires qu’utilisent d’autres émetteurs. Veuillez vous reporter à la rubrique Mesures non conformes aux IFRS et autres mesures financières du présent communiqué de presse pour une définition de ces mesures et leur rapprochement avec la mesure conforme aux IFRS la plus directement comparable.

Perspectives de la direction

Depuis 2020, CAE exécute une stratégie de croissance qui, à son avis, lui permettra de sortir de la pandémie avec une entreprise plus grande, plus forte et plus rentable que jamais. Plus précisément, en guise de point de repère sur le chemin de la reprise cyclique et par la suite, la Société vise une marge opérationnelle sectorielle ajustée consolidée d’environ 17 % d’ici à ce que ses marchés se soient généralement ressaisis, ainsi qu’une progression constante par la suite. Elle prévoit atteindre ce niveau de rentabilité grâce à une base d’activités beaucoup plus importante et à une structure de capital postpandémique qui lui permettra de conserver une grande marge de manœuvre pour équilibrer ses investissements dans le futur avec les remboursements de capital à ses actionnaires. La Société vise un taux de croissance composé du RPA sur trois ans (de l’exercice 2023 à l’exercice 2025) de l’ordre de 25 %. 

Les obstacles actuels comprennent les restrictions de voyage restantes découlant de la pandémie mondiale, l’incertitude géopolitique, la pire inflation depuis des décennies et les taux d’intérêt élevés. Malgré l’influence sur le moment et le rythme de la reprise du marché que ces facteurs peuvent avoir, la direction maintient une vision très positive de son potentiel de croissance sur plusieurs années.

Les tendances à long terme attendues sont extrêmement favorables pour les trois secteurs d’activité principaux de la Société. La volonté accrue des compagnies aériennes de confier à CAE leurs activités de formation et de soutien opérationnel numérique cruciales ainsi que leurs besoins en gestion des équipages, l’accroissement de la demande prévue de pilotes et la forte demande de voyages en jets d’affaires sont des éléments positifs durables pour le secteur Civil. La direction estime que le secteur Défense se trouve dans les premières étapes d’un cycle haussier prolongé, stimulé par les tensions géopolitiques et les engagements accrus des gouvernements en matière de modernisation et de préparation de la défense. L’évolution des priorités de défense nationale vers un accent accru sur les menaces provenant d’adversaires de force comparable et la reconnaissance de la hausse marquée du besoin pour des solutions numériques et synthétiques immersives qui tirent parti des avancées de CAE en matière de simulation et de formation dans le domaine de l’aviation commerciale sont autant de facteurs qui sont favorables au secteur Défense de CAE. Le secteur Santé, quant à lui, est prêt à saisir les occasions découlant de la forte demande de personnel infirmier et de la hausse des occasions d’affaires dans le domaine de la simulation médicale. 

La Société est d’avis que la reprise du secteur Civil au niveau d’avant la pandémie ou à des niveaux plus élevés demeurera essentiellement tributaire de l’assouplissement des restrictions de voyage restantes, surtout en Asie, la Chine représentant une composante importante d’une reprise mondiale plus large. Du côté Civil, les résultats robustes dans le domaine de la formation pour l’aviation commerciale en Amérique ainsi que le regain d’activité au chapitre des commandes de FFS constituent un modèle convaincant pour le potentiel d’une reprise mondiale plus large de l’aviation commerciale. D’ici la fin de l’exercice 2023, la direction prévoit une croissance plus élevée du résultat opérationnel sectoriel ajusté du secteur Civil d’un trimestre à l’autre en raison de l’augmentation des livraisons de FFS aux clients, des déploiements continus de simulateurs dans le réseau mondial de formation de CAE et de l’augmentation saisonnière de la demande de formation. En plus de continuer à accroître sa part du marché de la formation aéronautique et de renforcer sa position dans le domaine des services de vol numériques, le secteur Civil prévoit maintenir sa part de premier plan des ventes de FFS et livrer plus de 45 FFS pour l’exercice à des clients du monde entier. 

Le secteur Défense de CAE est en passe de devenir plus important et plus rentable, objectif que vise la Société depuis plusieurs années. Au cours des deux dernières années, le secteur Défense s’est taillé une place en tant que plus importante entreprise mondiale de formation et de simulation, peu importe la plateforme, dans les cinq domaines du marché de la défense. Il est particulièrement bien placé pour tirer parti des innovations de CAE en aviation commerciale afin de transformer l’entraînement grâce à l’application d’analyses avancées et de technologies de pointe. Cela devrait accroître le potentiel d’obtention de nouvelles occasions d’affaires dans le monde, accéléré par l’acquisition de L3H MT et par la capacité et la clientèle élargies de cette combinaison. Le ratio valeur comptable des commandes/ventes de 1,25 pour les 12 derniers mois en est la preuve. Les événements géopolitiques actuels ont galvanisé les priorités de la défense nationale aux États-Unis et dans l’ensemble des pays de l’OTAN, et la direction s’attend à ce que l’augmentation des dépenses et la priorité spécifique accordée à l’état de préparation de la défense se traduisent par des occasions supplémentaires pour CAE dans les années à venir. Le secteur Défense devrait continuer à enregistrer de bons progrès au niveau de l’intégration de l’acquisition de L3H MT à l’exercice 2023, et elle prévoit réaliser les synergies de coûts attendues de l’ordre de 35 à 45 millions $ d’ici l’exercice 2024. 

À court terme, le secteur Défense devra reprendre les retards causés par une période prolongée de ratios valeur comptable des commandes/ventes annuels inférieurs à 1,00, surtout pour ses solutions de produits dont la marge est plus élevée. Le secteur Défense prévoit également que les vents contraires macroéconomiques actuels, y compris les défis de la chaîne d’approvisionnement et de la main-d’œuvre, persisteront jusqu’au prochain exercice et que les retards au niveau des commandes se poursuivront, en particulier à la lumière des problèmes potentiels de crédits budgétaires du gouvernement américain. D’ici la fin de l’exercice considéré, le secteur Défense s’attend à une amélioration des résultats d’un trimestre à l’autre, le temps que certaines commandes retardées se concrétisent, qu’il exécute les programmes du carnet de commandes ajusté et qu’il atténue partiellement les répercussions macroéconomiques par des réductions de coûts internes et des initiatives d’efficacité. CAE continue de s’attendre à une croissance supérieure dans le secteur Défense pour plusieurs années, grâce à la conversion en revenus des prises de commandes et des soumissions dont la marge est plus élevée, ainsi qu’à la réalisation progressive des synergies liées à l’intégration de L3H MT. 

La direction est d’avis que le secteur Santé pourrait accélérer sa création de valeur à mesure qu’il accroît sa part du marché de la simulation et de la formation en soins de santé et poursuit la croissance de son chiffre d’affaires et de son résultat net. 

Pour l’exercice en cours, CAE prévoit toujours une croissance du résultat opérationnel sectoriel ajusté consolidé de l’ordre de 25 %, surtout au niveau du secteur Civil. 

Les dépenses totales d’investissement en immobilisations devraient être d’environ 250 millions $ pour l’exercice 2023, principalement afin de soutenir des investissements internes fondés sur le marché. Habituellement, les investissements dans le fonds de roulement hors trésorerie sont plus élevés au premier semestre de l’exercice et, à l’instar des exercices précédents, la direction prévoit qu’une partie de ces investissements dans le fonds de roulement hors trésorerie seront repris au second semestre. La Société continue de viser une conversion de 100 % du résultat net ajusté en flux de trésorerie disponibles pour l’exercice. Ayant récemment conclu un cycle d’investissement de croissance externe plus important que d’habitude au cours des deux dernières années, la direction se concentre maintenant sur des investissements internes en phase avec la demande des clients, l’intégration et l’accroissement des investissements récents, et le désendettement de son bilan. CAE continue de prévoir que son ratio de la dette nette sur le BAIIA ajusté diminuera pour devenir inférieur à 3,00 d’ici le milieu du prochain exercice (l’exercice 2024), moment auquel elle estime être en mesure d’envisager le rétablissement des remboursements de capital aux actionnaires. Selon CAE, son taux d’imposition effectif annuel sera d’environ 22 %. 

Les perspectives de la direction pour l’exercice 2023 et les objectifs et attentes ci-dessus constituent des énoncés prospectifs au sens des lois sur les valeurs mobilières applicables et sont fondés sur un certain nombre d’hypothèses, notamment en ce qui concerne les conditions de marché en vigueur, les facteurs macroéconomiques et géopolitiques, les chaînes d’approvisionnement et les marchés du travail, ainsi que le calendrier et le degré d’assouplissement des restrictions de mobilité mondiales liées à la COVID-19. Le transport aérien est un moteur important de l’activité de CAE et la direction s’appuie sur les analyses de l’Association du transport aérien international (IATA) pour étayer ses hypothèses sur le rythme et le profil de la reprise dans son principal marché de l’aviation civile. De plus, pour établir ses perspectives pour l’exercice 2023, la direction suppose qu’il n’y aura pas d’autres perturbations de l’économie mondiale, du trafic aérien, des activités de CAE et de sa capacité à fournir des produits et des services. Les attentes sont également assujetties à nombre de risques et d’incertitudes et sont fondées sur des hypothèses concernant la réceptivité des clients aux solutions de formation et de soutien opérationnel de CAE, ainsi que sur les hypothèses importantes formulées dans ce communiqué, dans le rapport de gestion trimestriel et dans le rapport de gestion de l’exercice 2022 de CAE, qui sont tous disponibles sur notre site Web (www.cae.com), sur SEDAR (www.sedar.com) et sur EDGAR (www.sec.gov). Veuillez consulter les sections intitulées « Mise en garde concernant les énoncés prospectifs », « Hypothèses importantes » et « Risques importants », plus loin.

Facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG)

En novembre 2022, CAE a été reconnue comme l’un des 100 meilleurs employeurs au Canada en 2023. Cette désignation prestigieuse récompense les employeurs canadiens qui sont des chefs de file de leur secteur et qui mettent en place des programmes innovateurs pour proposer un milieu de travail exceptionnel à leurs employés. CAE figure également parmi les meilleurs employeurs pour les jeunes au Canada en 2023 pour la troisième année consécutive, et l’un des meilleurs employeurs de Montréal en 2022. CAE a également figuré dans le classement mondial Forbes des meilleures entreprises favorables aux femmes en novembre 2022. En début d’année, CAE a été nommée l’une des meilleures entreprises pour les femmes dans les technologies aéronautiques émergentes par Women and Drones. Ce prix récompense CAE pour son excellente culture, son soutien à la diversité des genres, sa flexibilité permettant de concilier vie familiale et vie professionnelle, sa rémunération et ses avantages compétitifs, son accès à la formation, à un perfectionnement professionnel continu et à des possibilités d’avancement. CAE a également été nommée à l’Indice Bloomberg de l’égalité des genres pour la cinquième année consécutive, ce qui témoigne d’un engagement fort et continu en faveur de l’égalité des genres et de la transparence des données et met en évidence les investissements réalisés pour favoriser un lieu de travail plus inclusif et équitable. Ce trimestre, CAE a organisé sa deuxième table ronde virtuelle destinée aux fournisseurs, laquelle portait sur l’importance d’une chaîne d’approvisionnement diversifiée afin de rejoindre et de sensibiliser nos fournisseurs quant aux meilleures pratiques ESG. En février 2023, CAE a également organisé son forum de deux jours sur la chaîne d’approvisionnement avec ses partenaires les plus stratégiques afin de discuter des possibilités communes qui permettront de générer ensemble plus de valeur à long terme pour toutes les parties prenantes. 

Pour en savoir plus sur la feuille de route et les réalisations de CAE en matière de développement durable, consultez le rapport, au rapport annuel d'activités et de responsabilité sociale d'entreprise pour l'exercice 2022.

Information détaillée

Nous recommandons fortement aux lecteurs de consulter le rapport de gestion ainsi que les états financiers consolidés de CAE qui sont disponibles sur notre site Web à www.cae.com/fr/investisseurs pour obtenir un exposé plus complet de nos résultats sectoriels. 

Les états financiers consolidés intermédiaires et le rapport de gestion de CAE pour le trimestre clos le 31 décembre 2022 sont disponibles sur notre site Web (www.cae.com), sur SEDAR (www.sedar.com) et sur EDGAR (www.sec.gov). Ces documents ont également été déposés auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis et sont disponibles sur son site Web (www.sec.gov). Les détenteurs de titres de CAE peuvent également obtenir un exemplaire imprimé des états financiers consolidés et du rapport de gestion de la Société, sans frais, en communiquant avec le service de Relations avec les investisseurs ([email protected]).

Conférence téléphonique sur les résultats du T3 de l’exercice 2023

Marc Parent, président et chef de la direction de CAE; Sonya Branco, vice-présidente exécutive, Finances, et chef de la direction financière; et Andrew Arnovitz, vice-président principal, Relations avec les investisseurs et Gestion du risque d’entreprise, tiendront une conférence téléphonique qui sera axée sur les résultats aujourd’hui à 14 h (HE). La conférence est destinée aux analystes, aux investisseurs institutionnels et aux médias. Le numéro à composer pour entendre cette téléconférence est le +1-877-586-3392 ou le +1-416-981-9024. Une diffusion audio en direct sera accessible sur le site Web de CAE à www.cae.com

À CAE, nous fournissons aux gens qui occupent des rôles critiques le savoir-faire et les solutions nécessaires pour rendre le monde plus sécuritaire. En tant qu’entreprise technologique, nous tirons parti des technologies numériques pour recréer le monde réel en déployant des solutions de formation fondées sur la simulation et de soutien opérationnel critique. Par-dessus tout, nous permettons aux pilotes, aux compagnies aériennes, aux forces de défense et de sécurité et aux professionnels de la santé de donner le meilleur d’eux-mêmes, chaque jour et lorsque les enjeux sont les plus élevés. Dans le monde entier, nous sommes présents partout où les clients ont besoin de nous, avec plus de 13 000 employés répartis dans plus de 200 emplacements et centres de formation dans plus de 40 pays. CAE s’appuie sur 75 ans d’innovations dans la conception de simulateurs de vol, de missions et médicaux de la plus haute-fidélité possible et des programmes de formation personnalisés, alimentés par l’intelligence artificielle. Nous investissons temps et ressources dans la création de la prochaine génération de solutions de formation et d’opérations critiques immersives et numériques de pointe tout en ayant un impact positif sur l’environnement, la société et la bonne gouvernance (ESG) qui s’inscrit au cœur de notre mission. Aujourd’hui comme demain, nous nous assurerons que nos clients sont prêts lors des moments qui comptent le plus.

Mise en garde concernant les contraintes liées au communiqué sommaire des résultats

Ce communiqué sommaire des résultats renferme des renseignements limités qui visent à aider le lecteur à évaluer le rendement de CAE, mais ces renseignements ne devraient pas être utilisés par les lecteurs qui ne connaissent pas CAE et ne devraient en aucun cas remplacer les états financiers, les notes annexes aux états financiers et le rapport de gestion de CAE.

Mise en garde concernant les énoncés prospectifs

Le présent communiqué de presse contient des énoncés de nature prospective concernant nos activités, les événements et les faits nouveaux qui pourraient selon nous avoir lieu dans l’avenir. Il s’agit par exemple d’énoncés concernant notre vision, nos stratégies, les tendances et perspectives commerciales, nos produits des activités ordinaires futurs, nos dépenses d’investissement en immobilisations, nos expansions et initiatives nouvelles, y compris les initiatives liées aux questions ESG, nos obligations financières, nos liquidités disponibles, nos ventes futures, la conjoncture économique en général, les perspectives et tendances d’un secteur d’activité, les économies de coûts récurrentes annuelles prévues qui découleront des programmes d’excellence opérationnelle, les marchés potentiels estimés, les énoncés relatifs à nos acquisitions de L3H MT et d’AirCentre, notre accès aux ressources en capital, l’accroissement prévu de divers paramètres financiers, les attentes concernant les économies de coûts et les synergies prévues, la solidité, la complémentarité et la compatibilité des acquisitions de L3H MT et d’AirCentre avec nos activités et nos équipes existantes, les autres avantages prévus des acquisitions de L3H MT et d’AirCentre et leur incidence sur notre croissance future, nos résultats d’exploitation, notre rendement, nos activités, nos projets et nos occasions, nos perspectives commerciales, nos objectifs, notre développement, nos plans, nos stratégies de croissance et autres priorités stratégiques, et notre position de chef de file dans nos marchés, ainsi que d’autres énoncés qui ne concernent pas des faits historiques. 

Les énoncés prospectifs contiennent normalement des termes comme croire, compter que, s’attendre à, prévoir, envisager, continuer de, estimer, pouvoir, vouloir, devoir, stratégie, futur et des formulations analogues. Toutes ces déclarations prospectives sont faites conformément aux « dispositions refuges » prévues dans les lois canadiennes applicables en matière de valeurs mobilières et dans la loi américaine Private Securities Litigation Reform Act of 1995

De par leur nature, les énoncés prospectifs exigent que nous formulions des hypothèses et sont assujettis à des risques et incertitudes inhérents à nos activités qui pourraient faire en sorte que les résultats réels au cours de périodes futures diffèrent considérablement des résultats indiqués dans les énoncés prospectifs. Bien que ces énoncés soient fondés sur les attentes et les hypothèses de la direction concernant les tendances historiques, les conditions actuelles et les faits attendus dans l’avenir, ainsi que sur d’autres facteurs que nous jugeons raisonnables et appropriés dans les circonstances, nous avisons le lecteur de ne pas se fier outre mesure aux énoncés prospectifs, puisqu’ils risquent de ne pas être exacts. Les déclarations prospectives contenues dans le présent communiqué représentent nos attentes en date du 14 février 2023 et, par conséquent, peuvent changer après cette date. Sauf dans la mesure prévue par la loi, nous rejetons toute intention ou obligation d’actualiser ou de réviser l’un ou l’autre des énoncés prospectifs, que ce soit à la lumière de nouveaux renseignements, d’événements futurs ou d’autres facteurs. Les informations et déclarations prospectives contenues dans le présent communiqué sont expressément visées par la présente mise en garde. De plus, les énoncés comportant « à notre avis » ou d’autres expressions semblables reflètent nos opinions sur un sujet donné. Ces énoncés sont fondés sur l’information dont nous disposions en date du présent communiqué de presse. Bien que nous soyons d’avis que cette information constitue un fondement raisonnable à ces énoncés, elle peut être limitée ou incomplète. Nos énoncés ne doivent pas être interprétés comme le reflet d’une enquête exhaustive sur la totalité de l’information pertinente ou d’un examen de toute cette information. Ces énoncés sont intrinsèquement incertains, et les investisseurs sont priés de ne pas se fier indûment à ces énoncés. Sauf indication contraire de CAE, ces déclarations ne tiennent pas compte de l’incidence potentielle d’éventuels éléments exceptionnels ni des cessions, monétisations, fusions, acquisitions, autres regroupements d’entreprises ou autres transactions qui pourraient être annoncés ou survenir après le 14 février 2023. Les répercussions financières de ces transactions et de ces éléments exceptionnels peuvent être complexes et dépendent des faits propres à chacun d’eux. Nous ne pouvons donc pas décrire les répercussions prévues de façon significative ou de la même façon que nous présentons les risques connus qui touchent notre entreprise. Les énoncés prospectifs présentés dans ce communiqué visent à aider les investisseurs et d’autres parties à comprendre certains éléments clés de nos résultats financiers prévus pour l’exercice 2023 et à obtenir une meilleure compréhension de notre environnement opérationnel prévu. Les lecteurs sont avisés que ces renseignements peuvent ne pas convenir à d’autres fins.

Hypothèses importantes

Les énoncés prospectifs dans le communiqué de presse sont basés sur certaines hypothèses, y compris, sans s’y limiter : certaines répercussions négatives persistantes de la pandémie de COVID-19 sur nos activités, nos résultats d’exploitation, nos flux de trésorerie et/ou notre situation financière, la conjoncture de marché, l’instabilité géopolitique, la réceptivité des clients envers nos solutions de formation et de soutien opérationnel, l’exactitude de nos estimations des marchés potentiels et des occasions sur les marchés, la réalisation des économies de coûts récurrentes annuelles prévues et des autres avantages escomptés des récentes initiatives de restructuration et des programmes d’excellence opérationnelle, la capacité de répondre aux pressions inflationnistes prévues et la capacité de compenser les hausses des coûts au moyen de hausses des prix, l’incidence réelle des perturbations logistiques de la chaîne d’approvisionnement mondiale sur l’offre, les niveaux de production et les coûts, la stabilité des taux de change, la capacité à couvrir les risques liés aux fluctuations des taux d’intérêt et des taux de change, la disponibilité d’emprunts sur lesquels effectuer des prélèvements et l’utilisation d’une ou de plusieurs de nos conventions de crédit de premier rang, les liquidités disponibles provenant de notre trésorerie et équivalents de trésorerie, des montants non utilisés sur nos facilités de crédit renouvelables, du solde disponible dans le cadre de notre facilité d’achat de créances, de l’hypothèse que nos flux de trésorerie provenant des activités d’exploitation et l’accès continu au financement par emprunt suffiront pour répondre aux besoins financiers dans un avenir prévisible, l’accès aux ressources en capital attendues dans les délais prévus, l’absence de répercussions importantes d’ordre financier, opérationnel ou concurrentiel découlant de modifications de la réglementation touchant nos activités, notre capacité à conserver nos contrats et à en obtenir de nouveaux, notre capacité à réaliser des synergies et à maintenir notre position sur le marché à la suite de l’exécution fructueuse des plans d’intégration liés aux acquisitions de L3H MT et d’AirCentre, notre capacité à achever par ailleurs l’intégration des activités de L3H MT et d’AirCentre acquises dans les délais prévus et selon les coûts prévus, notre capacité à attirer et à retenir des employés clés en lien avec les acquisitions de L3H MT et d’AirCentre, les estimations et attentes de la direction par rapport à la conjoncture économique et commerciale future et autres facteurs liés aux acquisitions de L3H MT et d’AirCentre et aux effets connexes sur la croissance et l’accroissement de divers paramètres financiers, la réalisation des avantages stratégiques, financiers et autres attendus des acquisitions de L3H MT et d’AirCentre dans les délais prévus, les conditions économiques, politiques et du secteur prévues, l’exactitude et l’exhaustivité des informations, y compris l’information financière, communiquées au grand public et autres par L3Harris Technologies et AirCentre, et l’absence de coûts ou de passifs non déclarés importants liés aux acquisitions de L3H MT et d’AirCentre. Pour de plus amples renseignements, y compris à l’égard des autres hypothèses sous-jacentes aux énoncés prospectifs formulés dans le présent communiqué de presse, veuillez vous reporter à la rubrique pertinente du rapport de gestion de CAE pour l’exercice clos le 31 mars 2022, qui est disponible sur notre site Web (www.cae.com), sur celui de SEDAR (www.sedar.com) et sur celui d’EDGAR (www.sec.gov). Le transport aérien est un moteur important de l’activité de CAE et la direction s’appuie sur les analyses de l’Association du transport aérien international (IATA) pour étayer ses hypothèses sur le rythme et le profil de la reprise dans son principal marché de l’aviation civile. Par conséquent, les hypothèses énoncées dans le présent communiqué et, par ricochet, les énoncés prospectifs fondés sur ces hypothèses, pourraient se révéler inexacts.

Risques importants

Les risques importants qui pourraient faire en sorte que les résultats ou événements actuels diffèrent considérablement de ceux exprimés dans nos énoncés prospectifs sont mentionnés dans le rapport de gestion pour l’exercice clos le 31 mars 2022, disponible sur notre site Web (www.cae.com) sur SEDAR (www.sedar.com) et sur EDGAR (www.sec.gov). Les lecteurs sont informés que les risques divulgués pourraient avoir une incidence défavorable importante sur nos énoncés prospectifs. Nous devons souligner le fait que la liste des facteurs de risque n’est pas exhaustive et d’autres facteurs pourraient également avoir des répercussions défavorables sur nos résultats.

Mesures non conformes aux IFRS et autres mesures financières

Le présent communiqué de presse comprend des mesures financières non conformes aux IFRS, des ratios non conformes aux IFRS, des mesures de gestion du capital et des mesures financières supplémentaires. Ces mesures ne sont pas des mesures financières normalisées prescrites en vertu des IFRS; le lecteur doit donc se garder de les confondre avec les mesures du rendement établies conformément aux IFRS, de les substituer à celles-ci ou de les comparer aux mesures similaires qu’utilisent d’autres émetteurs. La direction estime que ces mesures sont des indicateurs supplémentaires de notre rendement opérationnel et des tendances en la matière, et qu’elles facilitent la comparaison entre les périodes. 

Certaines mesures non conformes aux IFRS et autres mesures financières sont fournies à la fois sur une base consolidée et séparément pour chacun de nos secteurs (Aviation civile, Défense et sécurité et Santé), car nous analysons leurs résultats et leur rendement séparément. 

Les calculs des mesures non conformes aux IFRS et les rapprochements avec les mesures les plus directement comparables selon les IFRS sont également présentés ci-après à la rubrique « Calculs et rapprochements » du présent communiqué.

Mesures du rendement

Marge opérationnelle (résultat opérationnel en pourcentage des produits des activités ordinaires)
La marge opérationnelle est une mesure financière supplémentaire qui correspond au résultat opérationnel divisé par les produits des activités ordinaires pour une période donnée. Nous en suivons l’évolution, car nous trouvons qu’elle rehausse la compréhension de notre performance opérationnelle et qu’elle nous permet de comparer plus facilement nos résultats entre les périodes. 

Résultat opérationnel sectoriel ajusté
Le résultat opérationnel sectoriel ajusté est une mesure financière non conforme aux IFRS qui donne une indication de la rentabilité individuelle des secteurs puisqu’il exclut l’incidence des éléments qui ne se rapportent pas directement à leur performance. Le résultat opérationnel sectoriel ajusté correspond au résultat opérationnel, après ajustement pour tenir compte des coûts de restructuration, d’intégration et d’acquisition, ainsi que des pertes de valeur et des autres profits et pertes découlant des transactions stratégiques importantes ou d’événements spécifiques. Les pertes de valeur et autres profits et pertes découlant des transactions stratégiques importantes ou d’événements spécifiques comprennent la reprise de pertes de valeur d’actifs non financiers à la suite de leur réaffectation et de leur optimisation (comme il est décrit à la note 5 de nos états financiers consolidés intermédiaires pour le trimestre clos le 31 décembre 2022), l’ajustement transitoire lié à l’infonuagique  (comme il est décrit à la note 5 de nos états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 mars 2022) et les pertes de valeur et les autres gains et pertes liés à la COVID-19 (comme il est décrit à la note 7 de nos états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 mars 2022). Nous suivons l’évolution résultat opérationnel sectoriel ajusté car nous trouvons qu’il rehausse la compréhension de notre performance opérationnelle et qu’il nous permet de comparer plus facilement nos résultats entre les périodes. Le résultat opérationnel sectoriel ajusté sur une base consolidée est un total des mesures sectorielles, puisqu’il s’agit de la mesure de rentabilité qu’utilise la direction pour prendre des décisions sur l’attribution des ressources aux secteurs et évaluer la performance sectorielle. 

Marge opérationnelle sectorielle ajustée (résultat opérationnel sectoriel ajusté en pourcentage des produits des activités ordinaires)
La marge opérationnelle sectorielle ajustée est un ratio non conforme aux IFRS qui correspond au résultat opérationnel sectoriel ajusté divisé par les produits des activités ordinaires pour une période donnée. Nous en suivons l’évolution, car nous trouvons qu’il rehausse la compréhension de notre performance opérationnelle et qu’il nous permet de comparer plus facilement nos résultats entre les périodes. 

Résultat net ajusté
Le résultat net ajusté est une mesure financière non conforme aux IFRS que nous utilisons comme mesure additionnelle de nos résultats opérationnels. Il correspond au résultat net attribuable aux détenteurs d’instruments de capitaux propres de la Société au titre des activités poursuivies, après ajustement pour tenir compte des coûts de restructuration, des coûts d’intégration, des coûts d’acquisition et des pertes de valeur et des autres profits et pertes découlant des transactions stratégiques importantes ou d’événements spécifiques, après impôt, de même que des éléments fiscaux non récurrents importants. Les pertes de valeur et les autres profits et pertes découlant des transactions stratégiques importantes ou d’événements spécifiques comprennent la reprise de pertes de valeur d’actifs non financiers à la suite de leur réaffectation et de leur optimisation (comme il est décrit à la note 5 de nos états financiers consolidés intermédiaires pour le trimestre clos le 31 décembre 2022), l’ajustement transitoire lié à l’infonuagique  (comme il est décrit à la note 5 de nos états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 mars 2022) et les pertes de valeur et les autres gains et pertes liés à la COVID-19 (comme il est décrit à la note 7 de nos états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 mars 2022). Nous suivons l’évolution du résultat net ajusté, car nous trouvons qu’il rehausse la compréhension de notre performance opérationnelle et qu’il nous permet de comparer plus facilement nos résultats entre les périodes. 

Résultat par action (RPA) ajusté
Le résultat par action ajusté est un ratio non conforme aux IFRS qui correspond au résultat net ajusté divisé par le nombre moyen pondéré dilué d’actions. Nous calculons cette mesure parce que nous estimons qu’elle rehausse la compréhension de notre performance opérationnelle par action et qu’elle facilite la comparaison entre les périodes. 

Flux de trésorerie disponibles
Les flux de trésorerie disponibles sont une mesure financière non conforme aux IFRS qui nous indique les sommes dont nous disposons pour investir dans les occasions de croissance, rembourser notre dette et nous acquitter de nos obligations financières courantes. C’est un indicateur de notre santé financière et de notre liquidité qui correspond aux flux de trésorerie nets liés aux activités opérationnelles poursuivies, dont sont soustraits les dépenses d’investissement en immobilisations liées à la maintenance, les variations des actifs de gestion des ressources d’entreprise (GRE) et des autres actifs sans lien avec la croissance, ainsi que les dividendes versés et auxquels sont ajoutés le produit de la cession d’immobilisations corporelles, les dividendes reçus des participations mises en équivalence et le produit des participations mises en équivalence, déduction faite des paiements.

Mesures de la liquidité et de la structure du capital

Rendement du capital utilisé (RCU) et RCU ajusté
Le RCU ajusté est un ratio non conforme aux IFRS calculé sur une période de quatre trimestres consécutifs en divisant le résultat net attribuable aux détenteurs d’instruments de capitaux propres de la Société, après ajustement pour tenir compte des coûts de restructuration, d’intégration et d’acquisition, des pertes de valeur, des autres profits et pertes découlant de transactions stratégiques importantes ou d’événements spécifiques ainsi que des charges financières nettes, après impôt, par le montant moyen du capital utilisé. Pour sa part, le RCU ajusté fait également l’objet pour tenir compte des coûts de restructuration, d’intégration et d’acquisition, des pertes de valeur, ainsi que des autres profits et pertes découlant de transactions stratégiques importantes ou d’événements spécifiques. Les pertes de valeur et les autres profits et pertes découlant des transactions stratégiques importantes ou d’événements spécifiques comprennent la reprise de pertes de valeur d’actifs non financiers à la suite de leur réaffectation et de leur optimisation (comme il est décrit à la note 5 de nos états financiers consolidés intermédiaires pour le trimestre clos le 31 décembre 2022), l’ajustement transitoire lié à l’infonuagique (comme il est décrit à la note 5 de nos états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 mars 2022) et les pertes de valeur et les autres gains et pertes liés à la COVID-19 (comme il est décrit à la note 7 de nos états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 mars 2022). Nous utilisons le RCU et le RCU  ajusté pour évaluer la rentabilité de notre capital investi. 

Dette nette
La dette nette est une mesure de gestion du capital qui nous indique à combien se monte notre dette une fois pris en compte la trésorerie et les équivalents de trésorerie. Elle nous indique quelle est globalement notre situation financière. Elle correspond à la différence entre le montant total de la dette à long terme, partie courante comprise, et le montant de la trésorerie et des équivalents de trésorerie. 

Ratio de la dette nette sur le BAIIA ajusté
Le ratio de la dette nette sur le BAIIA ajusté est un ratio non conforme aux IFRS qui correspond à la dette nette divisée par le BAIIA ajusté des douze derniers mois. Nous l’utilisons parce qu’il reflète notre capacité à respecter nos obligations en matière de dette. 

Dépenses d’investissement en immobilisations liées à la croissance et à la maintenance
Les dépenses d’investissement en immobilisations liées à la maintenance sont une mesure financière supplémentaire que nous utilisons pour calculer les investissements devant être réalisés pour maintenir les niveaux courants d’activité économique. Les dépenses d’investissement en immobilisations liées à la croissance sont une mesure financière supplémentaire que nous utilisons pour calculer les investissements devant être réalisés pour accroître les niveaux courants d’activité économique. La somme des dépenses d’investissement en immobilisations liées à la maintenance et à la croissance représente le total de nos dépenses en immobilisations corporelles.

Mesures de la croissance

Prises de commandes ajustées
Les prises de commandes ajustées sont une mesure financière supplémentaire qui nous indique combien valent en principe les commandes que nous avons reçues :

  • Pour le secteur Aviation civile, nous considérons qu’un élément fait partie des prises de commandes ajustées dès l’instant où nous avons avec le client une entente commerciale ayant force obligatoire définissant de façon suffisamment précise les obligations respectives des parties pour constituer les bases d’un contrat. Par ailleurs, les produits des activités ordinaires attendus provenant des clients avec des contrats de formation à court terme et à long terme sont inclus dès que nous avons de la part de ces clients leur engagement à nous payer les honoraires de formation, ou lorsque nous pouvons raisonnablement compter sur la génération des produits des activités ordinaires;
  • Pour le secteur Défense et sécurité, nous considérons qu’un élément fait partie des prises de commandes ajustées dès l’instant où nous avons avec le client une entente commerciale ayant force obligatoire définissant de façon suffisamment précise les obligations respectives des parties pour constituer les bases d’un contrat. Les contrats du secteur Défense et sécurité sont généralement réalisés sur une longue période, mais certains d’entre eux doivent être renouvelés chaque année. Pour ce secteur, nous n’inscrivons un élément d’un contrat dans les prises de commandes ajustées que lorsque le client en a obtenu l’autorisation et le financement;
  • Pour le secteur Santé, une prise de commande ajustée est habituellement convertie en produits des activités ordinaires dans les 12 mois; par conséquent, nous présumons que le montant des prises de commandes ajustées correspond aux produits des activités ordinaires. 

Carnet de commandes ajusté
Le carnet de commandes ajusté est une mesure financière supplémentaire qui représente les produits des activités ordinaires attendus et comprend les commandes engagées, le carnet de commandes des coentreprises de même que les commandes non financées et les options :

  • Les commandes engagées nous indiquent à combien se montent les commandes ajustées que nous avons reçues, mais que nous n’avons pas encore exécutées. Elles correspondent à la somme des prises de commandes ajustées de la période et du solde des commandes engagées à la fin de l’exercice précédent, moins les produits des activités ordinaires comptabilisés pour la période, plus ou moins les ajustements du carnet de commandes. Si le montant d’une commande déjà comptabilisé pour un exercice antérieur est modifié, le carnet de commandes est ajusté;
  • Le carnet de commandes des coentreprises se compose de commandes engagées qui représentent la valeur prévue de notre quote-part des commandes qu’ont reçues les coentreprises, mais qu’elles n’ont pas encore exécutées. Le carnet de commandes des coentreprises est établi sur la même base que pour les commandes engagées telle qu’elle est décrite ci-dessus;
  • Les commandes non financées s’entendent des commandes ayant force obligatoire du secteur Défense et sécurité que nous avons reçues du gouvernement des États-Unis, mais que nous n’avons pas encore exécutées et pour lesquelles l’autorisation de financement n’a pas encore été obtenue. L’incertitude découle du calendrier des autorisations de financement, qui dépend du cycle budgétaire du gouvernement, lequel est fondé sur une fin d’exercice en septembre. Le carnet de commandes ajusté tient compte des options dont la probabilité d’exercice est élevée, que nous définissons comme étant au moins 80 % probable, mais pas des contrats à exécution indéterminée et à quantité indéterminée (ID/IQ). Lorsqu’une option est exercée, elle est inscrite dans les prises de commandes ajustées de la période et est sortie des commandes non financées et des options. 

Ratio valeur comptable des commandes/ventes
Le ratio valeur comptable des commandes/ventes est une mesure financière supplémentaire qui correspond aux prises de commandes ajustées divisées par les produits des activités ordinaires pour une période donnée. Nous l’utilisons pour surveiller le niveau de croissance future de l’entreprise au fil du temps.

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Contacts
Relations avec les investisseurs
Andrew Arnovitz
Vice-président principal, Relations avec les investisseurs et Gestion du risque d’entreprise
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Médias généraux
Samantha Golinski
Vice-présidente, Affaires publiques et Communications mondiales
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